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FAQS

Qu'est-ce que la moisissure?

Le règne des champignons est constitué d’organismes diversifiés et se décline en deux grandes formes : macroscopiques (visibles à l’œil nu), et microscopiques (invisibles à l’œil nu). Les moisissures deviennent visibles à l’œil nu lorsqu’elles s’enchevêtrent pour former des colonies. On peut conclure que lorsqu’elles sont visibles à l’œil nu, c’est que leur nombre est alors important. Un test de moisissures peut alors révéler la présence de moisissures invisibles à l’œil nu. L’apparence d’une colonie est très diversifiée; elle peut être d’aspect cotonneux, granuleux ou velouté; de couleurs blanches, noires, vertes ou bleues, etc. Les colonies sont omniprésentes dans tous les milieux de l’environnement et participent activement au recyclage de matière organique en dégradant les matières végétales.

Les moisissures sont-elles nocives?

Toutes les particules fongiques sont susceptibles de causer divers effets nocifs sur la santé, selon leur nature et leur quantité, selon le degré d’exposition et la sensibilité des personnes exposées. Le terme moisissure est une appellation commune pour désigner des champignons microscopiques qui se forment sur les aliments et sur les matériaux de construction. Ils se multiplient en émettant des spores dans l’air. Ces dernières ont un diamètre d’environ cinq (5) micromètres. Elles sont particulièrement nocives car, lorsqu’elles sont présentes dans l’air ambiant, peuvent être inhalées et se déposer, par la suite, dans les alvéoles pulmonaires; ce qui peut occasionner des problèmes d’ordre respiratoire. Les champignons peuvent causer des maladies de plusieurs façons : par les mycotoxines et les allergènes qu’ils produisent, et par des constituants biologiquement actifs de leur paroi cellulaire qui peuvent provoquer de graves signes d’inconfort chez les occupants. Ces effets sont principalement d’ordre respiratoire (irritation et allergies) et immunologique. Un rapport du groupe de travail sur les champignons dans l’air des maisons de Santé Canada et deux études canadiennes récentes ont clairement démontré que l’humidité élevée et la présence de champignons (moisissures) et de leurs toxines peuvent entraîner les problèmes de santé suivants chez les humains :

Symptômes des voies respiratoires : toux, crachats, irritation du nez et de la gorge, écoulement nasal, éternuements, respiration bruyante, difficultés respiratoires et douleurs thoraciques.

Allergies respiratoires : rhinites, alvéolites, bronchites, asthme et pneumonies d’hypersensibilité. 

Symptômes non respiratoires : irritation des yeux, lésions et infections des tissus et allergies cutanées (irritation de la peau, dermatite).

Effets toxiques généraux : fièvre, frissons, maux de tête, nausées, vomissements, diarrhée, déficiences du système immunitaire, fatigue et perte des cheveux.

Il est possible de faire une première vérification à savoir si la maison est un problème lorsqu'un occupant semble avoir des inconforts. Il doit alors quitter l'habitation pendant quelques jours. Si ses symptômes s'améliorent pendant qu'il est à l'extérieur et qu'ils reviennent lorsque l'individu retrouve sa maison. Il est possible de conclure que la qualité de l'air n'y est pas adéquate. Il est alors fortement recommandé d'effectuer un test de la qualité de l'air comme en témoigne cet article de La Pressse qui raconte l'histoire d'un couple dont leur nouvelle maison est envahie de moisissures.

Pourquoi trouve-t-on de la moisissure dans les bâtiments?

Le terme moisissure désigne les champignons, les levures, le mildiou et tous les types de moisissures. Ces dernières ainsi que les champignons, sont des éléments naturels de l'environnement et y jouent un rôle essentiel dans la décomposition des feuilles, des arbres et des débris végétaux. Ces micro-organismes peuvent pénétrer directement dans un bâtiment ou encore s'y introduire sous la forme de spores en suspension dans l'air. Dans une maison ou un bâtiment, les moisissures et les champignons se logeront généralement sur les murs, les cloisons sèches telles que les plaques ou les enduits de plâtre et les panneaux Sheetrock®, le mobilier, les tissus, le papier peint, les tentures, les carreaux d'un revêtement de plafond ainsi que les tapis et les moquettes. Néanmoins, aucune contamination fongique ni accumulation d’eau la favorisant ne devrait être tolérée en milieu intérieur.

Qu'est-ce qui fait pousser les moisissures?

L’humidité est l’une des causes les plus courantes d’une piètre qualité de l’air dans les bureaux, dans les maisons, dans les salles de classe et dans les espaces intérieurs publics, car elle favorise la croissance des moisissures et des acariens. Les moisissures peuvent se développer dans des endroits humides ou mouillés d’une bâtisse, et ce, en raison d’une fuite d’eau, d’une inondation, d’une infiltration ou d’un taux d’humidité élevé attribuable aux activités humaines. Les moisissures peuvent apparaître sur le bois, le papier, les tissus, les cloisons sèches et l’isolant. On peut les retrouver sur les tissus, les contours de fenêtres, les tapis, dans la cuisine, dans la salle de bain, dans la salle de lavage, au sous-sol. Elles peuvent se dissimuler à l’intérieur des murs et au-dessus des carreaux du plafond. Si les moisissures se développent dans un endroit humide, elles peuvent entraîner une détérioration de la qualité de l’air ainsi que des problèmes de santé. Si vous êtes victimes d’un ou plusieurs de ces symptômes, un test de moisissures s’impose, car il est probable que vous soyez victime du syndrome du bâtiment malsain.

L’exposition à l’humidité et aux moisissures dans les résidences constitue un facteur de risque important pouvant causer des maladies respiratoires. Plus particulièrement, on estime que 40 % des résidences canadiennes pourraient présenter des signes d’humidité et de moisissures. Ces dernières sont des champignons microscopiques dont la croissance est favorisée par une humidité élevée, par la présence d’eau stagnante et par une ventilation inadéquate. Lorsqu’elles se développent de façon importante, les moisissures dispersent des particules respirables qui peuvent entraîner, en particulier chez les enfants, des problèmes de santé : irritation des yeux, du nez et de la gorge, écoulements et congestion nasale, et augmentation de la fréquence et de la gravité des crises d’asthme. 

Soulignons qu’il demeure difficile d’associer directement des symptômes ressentis par les occupants d’un bâtiment à un profil fongique révélé par des résultats d’analyse en laboratoire. À cet effet, il est plus judicieux d’avoir l’avis d’un médecin, ayant en main vos résultats de votre test de moisissures.

De plus, les résultats de votre test de moisissures ne peuvent être utilisés seuls pour déclarer une piètre qualité de l’air intérieur. Ils doivent être combinés aux observations in situ, et leur interprétation dépend de la précision des analyses et du test de la qualité de l’air effectués. Néanmoins, aucune contamination fongique ni aucune accumulation d’eau la favorisant ne devraient être tolérées en milieu intérieur.

En milieu intérieur, le principal élément déterminant la prolifération fongique est l’eau et son corollaire, l’humidité (infiltration, condensation, climat humide d’une plantation intérieure, etc.). Sans eux, il n’y a pas de croissance possible de moisissures. L’activité qui découle de la présence de l’eau (et de l’humidité) est donc l’élément le plus important à surveiller pour éviter une contamination.

Comment détecter les moisissures?

Prélèvements et analyses des contaminants biologiques (moisissures)

Les analyses des résultats du test de moisissures effectuées en laboratoire sont accréditées par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) du Québec. Tous les échantillons de moisissures prélevés sont analysés en laboratoire et approuvés par des microbiologistes spécialisés en microbiologie. Les techniciens de laboratoire sont certifiés par la Société canadienne d’hypothèques et de logement du Canada (SCHL). Toutes les opérations du laboratoire sont effectuées selon la norme internationale ISO/CEI 17025. Toutes les méthodes d’échantillonnages sont conformes aux normes et aux règlements de l’Institut de recherche en santé et sécurité au travail du Québec (IRSST) et du règlement sur la santé et sur la sécurité au travail de Santé Canada. Les techniciens de prélèvement d’Airtests Mattests sont formés en continu selon les protocoles prescrits par le laboratoire.

Selon la nature des besoins spécifiques propres à chaque situation et en fonction du temps disponible pour l’obtention des résultats du test de moisissures fournis par le laboratoire, voici les différentes méthodes de prélèvement utilisées par AIRTESTS MATTESTS dans la recherche de contaminants environnementaux intérieurs : 

Méthode 1 - Prélèvement des moisissures dans l'air par Spores Trap

Les relevés microbiologiques des spores totales de moisissures dans l’air sont réalisés à l’aide de trappe à spores (Spore Trap). Les paramètres obtenus par ces prélèvements sont le dénombrement de spores de moisissures totales dans l’air et identification des genres des moisissures.

Afin d’établir un tel type de relevé microbiologique de l’air, les spores de moisissures totales (viables et non viables) doivent être échantillonnées afin d’obtenir un décompte précis des particules fongiques totales dans l’air. Pour ce faire, les échantillons d’air sont prélevés à l’aide d’une pompe et d’une cassette de type Air-O-Cell. Cet échantillonneur de type trappe à spores pompe 75 litres d’air ambiant à travers la cassette, et ce, durant 5 minutes (ou 150 litres durant 10 minutes). La matrice de prélèvement est munie d’une lame de microscope enduite d’une pellicule adhésive sur laquelle les particules présentes dans l’air prélevé sont impactées. Les techniques de prélèvement pour ce test de moisissures s’appliquent aux spores de moisissures viables et non viables (quantité de spores totale). 

Il est possible de procéder à un prélèvement intra mural, intra plafond ou intra plancher afin d'aller inspecter l'air derrière les murs, les plafonds et les planchers. Il sera possible d'effectuer cette analyse à l'aide d'une sonde qui passe dans une ouverture. Le temps de prélèvement sera réduit à 2 minutes pour un total de 30 litres d'air. Le temps de prélèvement est ainsi diminué puisque l'environnement derrière les murs est généralement plus poussiéreux. La poussière peut limiter et compromettre la lecture des résultats.

Méthode 2 - Prélèvement des moisissures dans l'air par Bio Impaction 

Les paramètres obtenus par ces prélèvements sont le dénombrement, l’identification aux genres et/ou aux espèces. Seules les moisissures viables dans l’air sont identifiées avec cette méthode, c’est-à-dire qu’elle ne détecte pas les moisissures mortes qui peuvent toutefois demeurer allergènes.

Les échantillons microbiologiques d’air sont prélevés à l’aide d’un impacteur de type Andersen. Grâce au procédé d’impaction, l’air entre dans l’appareil par le dessus de l’unité, et les micro-organismes sont séparés et emmagasinés dans un milieu de culture approprié par la force centrifuge. Le milieu de culture utilisé pour les moisissures et pour les levures est la gélose MEA ou PEA. Les prélèvements sont conservés à 4 °C jusqu’à ce qu’ils soient rendus au laboratoire où ils seront incubés pour plusieurs jours. 

Les résultats des analyses du laboratoire sont donnés en UFC/m3 (Unité formatrice de Colonie/Mètre cube d’air). L’interprétation des données se fait par la comparaison des résultats volumétriques entre l’air intérieur et extérieur. Par ailleurs, on devrait retrouver, dans les deux types d’air, une distribution semblable des genres de moisissure, mais une concentration de moisissures plus faible dans l’air intérieur. Ces techniques s’appliquent aux moisissures viables seulement. 

Les recherches par bio-impaction sont fort utiles lorsqu’il s’agit d’investigations approfondies. En effet, cette technique nécessite une période d’attente en laboratoire qui correspond au temps d’incubation, de repiquage et de ré incubation du matériel vivant (cultures sur gélose) allant jusqu’à deux semaines. Les recherches environnementales approfondies font l’objet de soumissions élaborées et construites sur mesure, au cas par cas.

Méthode 3 - Prélèvement des moisissures sur les surfaces par frottis 

Un échantillon de contaminants de surface pour les analyses microbiologiques est prélevé à l’aide d’un écouvillon spécialement conçu pour le prélèvement et le transport des micro-organismes. Cette méthode de prélèvement pour tester la présence des moisissures est définie sous l’appellation « Frottis-Contact ». 

Par exemple, une surface de 100 cm2 (10 cm x 10 cm) est échantillonnée à l’aide d’un écouvillon afin d’obtenir les résultats en UFC/100 cm2. 

L’échantillonnage s’applique aux moisissures viables seulement, toutefois il est à noter que ces résultats ne témoignent pas de la qualité de l’air intérieur. Ces prélèvements sont effectués généralement à l’intérieur des conduits ou sur les grilles de ventilation et sur toutes autres surfaces d’apparence suspecte. Les paramètres obtenus sont le dénombrement des moisissures, l’identification du genre des moisissures et l’identification de l’espèce des moisissures en surface.

Méthode 4 - Prélèvement des moisissures sur les surfaces par lame autocollante

Les prélèvements sont réalisés à l’aide d'une lame autocollante (tape lift) apposée contre la moisissure. Cette méthode est généralement utilisée pour établir une identification partielle des moisissures. Les résultats ne témoignent toutefois pas de la qualité de l’air intérieur.

 

Moisissures dues à une infiltration d'eau

En milieu intérieur, le principal élément qui contribue à la prolifération de moisissures est l'eau. Que ce soit un toit qui coule, une fissure dans la fondation, un tuyau de plomberie qui éclate, un refoulement d'égout... toutes ces situations sont à prendre au sérieux. Sans l'eau, il n'y a pas de croissance fongique possible. Il s'agit donc de l'élément le plus important à surveiller pour éviter une contamination fongique.

  • Dans les bâtiments modernes, la présence de moisissures peut être causée par divers facteurs, notamment:
  • Une inondation par la pluie torrentielle et le refoulement d’égout.
  • Des fuites provenant du toit, du sous-sol, ou bien de la tuyauterie.
  • L'étanchéité du bâtiment empêchant l'évacuation de l'humidité accumulée.
  • Une infiltration d’eau causée par des vices de conception et/ou de construction.
  • Les sources d’humidités telles que la douche, les appareils de cuisson et autres.
  • Les drains français devenus dysfonctionnels à cause de l’ocre ferreuse
  • Une humidité excessive de toute nature en milieu intérieur…

Il existe trois catégories de l’état de l'eau pour laquelle l'ampleur du problème en dépend.

Eau claire : C'est une eau dite propre qui peut provenir d'un tuyau d'alimentation qui est brisé, d'un bain ou d'un lavabo qui déborde.

Eau grise : Cette eau peut contenir des bactéries. Elle provient du renvoi de la laveuse, d'une toilette où l’on retrouve de l'urine, d'un lave-vaisselle.

Eau noire : C'est une eau contaminée par des micro-organismes (virus, bactéries et moisissures). Elle est insalubre et peut engendrer des problèmes de santé importants. Elle provient entre autres de refoulements d'égouts.

Peu importe la source d'infiltration d'eau, il faut s'en occuper rapidement. Il est important de procéder au nettoyage et à l'assèchement des matériaux à la suite d'une infiltration dès que possible. Parfois, il faut procéder au retrait des matériaux endommagés. C'est encore plus important lorsqu'il s'agit d'un refoulement d'égout puisque l'eau peut contenir des matières fécales et donc de bactéries. Un test de moisissures est primordial dans cette situation. Le bois et le gypse contaminés doivent être jetés. Les autres surfaces doivent être désinfectées. Il faut également procéder à la réparation du problème afin d'éviter que l'eau continue à s'infiltrer dans l'habitation.

Une analyse de qualité de l'air permettra de mieux connaître l'incidence de la présence de l’eau afin d’en évaluer l’ampleur réelle du problème dans l’environnement intérieur.

Que sont les bactéries?

Les bactéries sont des cellules vivantes microscopiques possédant une structure relativement simple : elles sont unicellulaires. Les infections bactériennes sont contractées par voies respiratoires et digestives ou lors d’inoculation par une piqûre, par une éraflure, par une égratignure ou par une lésion.

Les bactéries de l’air ambiant proviennent de deux sources : les aérosols engendrés par l’eau comme les humidificateurs, les climatiseurs, les tours de refroidissement et les eaux souillées, etc., et les aérosols engendrés par les humains ou les animaux.

Les bactéries saprophytes et pathogènes sont dispersées dans l’air par les humains lorsqu’ils éternuent, toussent et parlent. Ces bactéries peuvent survivre pendant des périodes de temps variables. Leur durée de vie varie en fonction de la taille des gouttelettes projetées, de la température de l’air, de son humidité relative et de la présence d’un substrat qui lui permet de voyager.

Il est habituellement admis que la transmission des maladies de personne à personne peut se faire par l’exposition à un aérosol, mais peu de gens savent que les bactéries transportées par l’eau, qui sont présentes dans les milieux extérieurs, peuvent se multiplier. Ces mêmes bactéries peuvent être dissimulées à l’intérieur des édifices et provoquer des maladies. Certains types de bactéries se retrouvent dans des humidificateurs des systèmes de ventilation. Elles causeraient alors le syndrome appelé « fièvre des humidificateurs ». Ce syndrome est une réponse à des allergènes transportés par l’air qui comprennent des endotoxines d’un bon nombre de bactéries à Gram négatif. Les endotoxines peuvent provoquer de la fièvre, une leucocytose ou la leucopénie (diminution du nombre des globules blancs) chez les humains. De plus, l’exposition de l’épiderme à certaines bactéries peut occasionner des dermatoses (maladie de la peau), etc.

Quelles sont les méthodes d'échantillonnage?

Selon la nature des besoins spécifiques propres à chaque situation et en fonction du temps disponible pour l’obtention des résultats fournis par le laboratoire, voici les différentes méthodes de prélèvement utilisées par AIRTESTS MATTESTS dans la recherche de contaminants environnementaux intérieurs :

Méthode 1) Prélèvement des bactéries dans l'air par Bio Impaction Andersen

Les paramètres obtenus par ces prélèvements sont le dénombrement, la coloration de Gram avec l’option de recherche avancée pour l’identification à l’espèce. Les relevés microbiologiques de l’air sont réalisés à la suite de prélèvements à l’aide d’un impacteur Andersen. Grâce au procédé d’impaction, l’air entre dans l’appareil par le dessus de l’unité et les micro-organismes sont séparés et emmagasinés dans un milieu de culture approprié par la force d’impaction. Pour les bactéries, nous pouvons utiliser les milieux de culture (pétri) suivant le MacConkey et le TSA. Les prélèvements sont ensuite conservés à 4 °C. Les résultats des analyses du laboratoire sont donnés en UFC/m3 (Unité formatrice de Colonie/Mètre cube d’air). 

L’interprétation des données se fait en comparant les résultats volumétriques entre l’air du milieu intérieur et de l’extérieur. La concentration des bactéries devrait être plus faible à l’intérieur qu’à l’extérieur pour le dénombrement et les profils similaires lorsque le milieu intérieur est sain. Les techniques de prélèvement s’appliquent aux bactéries viables seulement (relatif à la croissance en incubateur).

AIRTESTS MATTESTS a adopté un protocole de recherche qui par défaut consiste en une combinaison du dénombrement et de la classification par la coloration de Gram. À priori, le dénombrement indiquera si la zone évaluée est contaminée ou non, la coloration de Gram qui indiquera si la famille de bactéries appartient à la famille des Gram + ou des Gram -. 

Exemple de bactéries de la famille de Gram (+) : Staphylococcus, Streptococcus, Entérococcus… 

Exemple de bactéries de la famille de Gram (-) : Escherichia Coli, Enterobacter, Salmonella… 

S’il s’avère pertinent dans le processus d’investigation, on choisira de pousser la recherche afin d’identifier les espèces de deux (2) à trois (3) colonies dominantes qui ont été cultivées sur la gélose préalablement incubée.

Méthode 2) Prélèvement des bactéries de surfaces sur matrice de type écouvillon

Les paramètres qui peuvent être obtenus par ces prélèvements sont le dénombrement, la coloration de Gram et l’identification à l’espèce. Un échantillon des contaminants de surface pour les analyses microbiologiques est prélevé à l’aide d’un écouvillon spécialement conçu pour le prélèvement et le transport des micro-organismes. Cette méthode de prélèvement est définie sous l'appellation du terme « Frottis-Contact ». Une surface de 100 cm2 (10 cm x 10 cm) ou 25 cm2 (5 cm x 5 cm) sera retenu selon la situation afin d'obtenir les résultats en UFC/cm2. L’échantillonnage s’applique aux bactéries viables seulement. 

Ces prélèvements sont effectués habituellement à l’intérieur des conduits ou sur les grilles de ventilations et sur toutes autres surfaces d’apparence suspecte. Le dénombrement est l’étape de base; elle indiquera si la zone évaluée est contaminée ou non. La coloration de Gram est l’étape de recherche suivante; elle indiquera la famille de bactéries appartenant soit aux Gram positifs ou aux Gram négatifs. La troisième et dernière étape de recherche consiste à retenir une (1), deux (2) ou trois (3) colonies dominantes observées lors de la sélection pour la coloration de Gram pour en faire l’identification. L’un des avantages de l’identification à l’espèce est que la connaissance apportée permettra de mieux choisir le biocide approprié à l’éradication

Comment l'eau affecte-t-elle la croissance des bactéries?

Peu importe la source d'infiltration d'eau, il faut s'en occuper rapidement. Il est important de procéder au nettoyage et à l'assèchement des matériaux à la suite d’une infiltration. Parfois, il faut procéder au retrait des matériaux endommagés. C'est encore plus important lorsqu'il s'agit d'un refoulement d'égout puisque l'eau peut contenir des matières fécales et donc des bactéries. Le bois et le gypse contaminés doivent être jetés. Les autres surfaces doivent être désinfectées. Il faut également procéder à la réparation du problème afin d'éviter que l'eau continue à s'infiltrer dans l'habitation. Les tests de qualité de l'air et de surface permettront de mieux connaître l’incidence sur l’environnement du problème. 

Il existe trois (3) catégories (classification de l’état) d'eau dont l'ampleur du problème dépend. 

  • Eau claire : c'est une eau dite propre qui peut provenir d'un tuyau d'alimentation qui est brisé, d'un bain ou d'un lavabo qui déborde. 
  • Eau grise : cette eau peut contenir des bactéries. Elle provient du renvoi de la laveuse, d'une toilette où l'on retrouve de l'urine ou d'un lave-vaisselle. 
  • Eau noire : c'est une eau contaminée par des micro-organismes (virus, bactéries et moisissures). Elle est insalubre et peut engendrer des problèmes de santé importants. Elle provient entre autres de refoulements d'égouts. 
Comment l'air affecte-t-il la croissance des bactéries?

Les bactéries dans l'air issues des climatiseurs

Les appareils de climatisation peuvent héberger des virus, des bactéries ou des moisissures. Lorsque c'est le cas, des infections respiratoires peuvent survenir chez les occupants. La légionellose est une maladie pulmonaire grave, rare et qui peut être potentiellement mortelle. La bactérie Legionella pneumophila est responsable de cette infection. Cette bactérie prolifère facilement en présence d'eau légèrement chauffée et stagnante. Certains climatiseurs utilisent un système de circuits refroidis avec de l'eau. La bactérie s'y multiplie et se retrouve dans l'air. Les individus peuvent se contaminer en respirant des gouttelettes d'eau contaminée. 

Cette maladie se nomme la « maladie du légionnaire ». Son nom provient des circonstances de sa découverte. En 1976, 200 délégués qui participaient à un congrès de l'American Legion à Philadelphie sont tombés malades. Les autorités sanitaires ont conclu que l'infection respiratoire provenait du système de climatisation de l'hôtel qui était contaminé par la bactérie. 

La bactérie peut se développer lorsque toutes les conditions sont réunies. Elles peuvent coloniser les milieux humides mal entretenus ou défectueux, dans des systèmes où l'on retrouve de l'eau stagnante qui ne dépasse pas 50 degrés Celsius. Les installations les plus vulnérables sont les circuits de distribution d’eau, les réservoirs à eaux chaudes, les tours de réfrigération, les humidificateurs, les systèmes de climatisation, les baignoires à remous, les spas, les pommeaux de douche, les piscines, les fontaines, etc. La bactérie se retrouve dans les gouttelettes d'eau générées par les appareils. Elles peuvent alors se retrouver dans l'air et s'introduire dans le système de ventilation. La bactérie se retrouve alors à grandeur de l'édifice. 

Il va de soi que le bon entretien des circuits et des installations est important afin de prévenir la prolifération de la bactérie. Le nettoyage et la désinfection régulièrement des systèmes de climatisation et d'humidifications sont importants.

Les cliniques dentaires

L’air des cabinets dentaires est chaque jour contaminé par la dissémination de millions de micro-organismes, notamment à la suite de l’utilisation d’instruments rotatifs et de détartreurs à ultrasons. La quantité de bioaérosols alors générés est variable selon le type de traitement dentaire dispensé. Une étude récente a révélé que, dans une clinique dentaire, le personnel et les patients sont exposés à des concentrations de bioaérosols dentaires pouvant atteindre 186 000 bactéries/m3. Les risques infectieux associés aux bioaérosols dentaires sont bien connus et peuvent être grandement diminués par la mise en place de protocoles d’asepsie.

Les bioaérosols dentaires et les éclaboussures forment un véritable nuage projeté vers les voies aériennes du praticien et du patient, et également sur l’ensemble de l’équipement dentaire et des surfaces voisines du poste de travail. Les bioaérosols dentaires sont des particules affichant un diamètre inférieur ou égal à 50 µm alors que les éclaboussures sont des particules, dont le diamètre supérieur à 50 µm. Du fait de leur petite taille, les bioaérosols peuvent demeurer en suspension dans l’air jusqu’à plusieurs heures. S’ils ne sont pas interceptés rapidement, ceux qui sont inhalés pénètrent les voies respiratoires plus ou moins profondément selon leur dimension. 

Les particules de diamètre plus importantes se déposent au niveau des fosses nasales tandis que celles de diamètre plus faible (≤ 5 µm) se retrouvent dans les alvéoles pulmonaires et entraînent des infections ou des effets plus graves (asthme, rhinite, etc.). 

Les éclaboussures seraient donc à l’origine de nombreuses infections oculaires ou cutanées, tandis que les bioaérosols dentaires, eux, seraient à l’origine d’infections de la sphère oto-rhino laryngologique et des voies respiratoires. Par ailleurs, diverses études épidémiologiques suggèrent que les bioaérosols dentaires seraient responsables de la plus forte incidence des infections respiratoires et de la séropositivité à la Legionella pneumophila.

Divers moyens permettent de se prémunir contre la contamination aérienne. Entre autres, on retrouve le port de lunettes et de masque. En effet, le masque moulé en microfibres de polypropylène offre un rendement de filtration supérieur à 99%, et les lunettes enveloppantes assurent une protection quasi totale des yeux. De plus, une purge des canalisations d’eau de l’unité dentaire élimine les bactéries en suspension de même que des fragments du biofilm et a pour effet de diminuer significativement la quantité de bioaérosols générés par un traitement dentaire. Quant à l’utilisation de l’appareil d’aspiration à buccal haut débit, il réduit considérablement la formation et la dispersion des bioaérosols dans l’environnement du cabinet dentaire pendant le traitement. Par contre, il n’existe aucune preuve scientifique soutenant qu’un bain de bouche avec une solution antiseptique diminue le risque de contracter une infection dans un cabinet dentaire. Il faut savoir qu’une période de deux heures sans traitement dentaire permet de retourner à des niveaux de base acceptables en bioaérosols.

Salles de sports

Gymnases, clubs sportifs et vestiaires pour toutes les salles de sport, de piscines et de spas.

Pratiquer un sport en salle ou profiter d’un moment de détente dans un spa, c’est bien et c’est bon. C’est encore mieux lorsqu’on ne revient pas avec un cortège de bactéries à la maison. En effet, la promiscuité et la transpiration obligent, les clubs de sports sont de véritables nids à microbes, tout particulièrement les machines sur lesquelles nous nous dépensons, qui sont de véritables bouillons de culture.

  • Tapis de course
  • Bicyclette stationnaire
  • Poids et haltères 

Les salles de sport et les vestiaires sont des milieux chauds et humides. Ils réunissent les conditions idéales pour le développement et la propagation des bactéries, et des particules polluantes. Une bonne filtration de l’air est essentielle pour supprimer les odeurs corporelles provenant de la transpiration, mais aussi pour les virus et les bactéries des clients qui peuvent être malades et contagieux. On pense notamment aux cas de grippes ou de gastroentérites. 

Par ailleurs, cet environnement, où les sportifs sont confinés, est propice à la propagation des COV contenus dans les machines, dans les tapis de sol, et dans certains revêtements ou produits ménagers. En effet, il ne viendrait à personne l’idée d’aller s’entraîner et de respirer à plein poumon dans un compartiment de métro bondé. Pourtant, la qualité de l’air peut y être aussi médiocre. 

Les machines sont des milieux parfaits pour le développement des bactéries. Ils recueillent la sueur et toutes les bactéries expulsées par le souffle. Des produits bactéricides sont souvent mis à la disposition des clients pour nettoyer les machines après usage, mais ce geste simple est souvent accompli de façon trop superficielle pour être efficace. Par ailleurs, cela n’empêche pas la diffusion des COV et de particules, qui se volatilisent par frottement, pouvant être contenus dans certains matériaux plastiques tels que les tapis de course, et qui, par conséquent, se diffusent pendant leur utilisation.

Dans une salle de sport, ce sont parfois des groupes de 20 à 30 personnes qui bougent, se dépensent et respirent profondément dans une même pièce. Les groupes se succèdent toute la journée, et la concentration de bactéries en suspension dans l’air est très élevée. Sans une filtration de l’air adapté et continu, toutes ces personnes repartent inévitablement avec les bactéries de leurs voisins. 

Les vestiaires ne sont évidemment pas épargnés. Les émissions de vaporisateurs et d’aérosols (parfums et déodorants), et l’humidité des douches, qui propage les bactéries, dont certaines sont responsables des odeurs corporelles, favorisent la formation de moisissures. C’est ainsi que ce lieu que nous fréquentons pour nous mettre en forme peut nous rendre malades.

Repenser la ventilation. 

Selon une étude réalisée par des chercheurs du MIT (Institut de technologie du Massachusetts, Boston)*, lors d’un éternuement ou d’une quinte de toux, nous expulsons un gaz d'air chaud et humide dans lequel sont suspendues des gouttelettes de plusieurs tailles qui contiennent les agents pathogènes responsables des maladies. Grâce à ce nuage, les virus et bactéries peuvent être expulsés jusqu’à 6 mètres de distance. Le nuage composé d'air chaud et humide est plus léger et monte donc plus facilement, notamment vers les systèmes de ventilation au plafond. Par conséquent, les germes portés par les courants d’air contaminent toutes les pièces et s’installent indéfiniment dans les systèmes d’aération. Selon Lydia Bourouiba, auteur principal de l'étude et professeure d'ingénierie civile et environnementale au MIT: « Cette découverte pourrait remettre en question les dispositifs de ventilation dans les hôpitaux, les avions, mais aussi dans les bureaux, qui ne prennent pas en compte cette donnée.

 

Qu’est-ce que l’Amiante?

L’amiante est le nom donné à un certain nombre de minéraux naturels, fibreux et flexibles à haute force de traction qui sont dotés d’une grande résistance à la chaleur (incombustible, infusible) et à de nombreux produits chimiques. C’est en raison de ces caractéristiques que l’amiante a été utilisé dans plus de 2500 produits de construction différents au cours du dernier siècle. Très populaire entre les années 1950 et 1980, cette roche fibreuse se retrouve en forte majorité dans les maisons et les bâtiments commerciaux qui ont été construits ou rénovés lors de cette période, et ce, peu importent l’environnement, qu’il soit industriel, institutionnel, commercial ou résidentiel. Il faut également prendre en considération que l’amiante est un matériau antifriction et un isolant thermique, et qu’on peut en retrouver dans des appareils tels des réfrigérateurs, des fours industriels, des chauffe-eaux et dans des tuyaux de vapeur et d’eau chaude.

Les fibres d’amiante, lorsqu’elles sont respirées, représentent un risque pour la santé. Il n’y a donc pas de crainte à avoir lorsqu’elles sont intégrées ou scellées dans un produit comme un revêtement mural ou un recouvrement de plancher.

Où retrouve-t-on de l’amiante?

Il est utile de faire effectuer un test d'amiante sur les matériaux tels que:

  • Câblages électriques
  • Chauffe-eau et tuyaux
  • Conduits de ventilation
  • Conduites d’eau et d’égout
  • Panneaux d’isolation thermique
  • Calorifuge, conduit d’eau chaude
  • Fours, incinérateurs et cheminées
  • Panneaux muraux d’amiante-ciment
  • Isolant d’appareils frigorifiques
  • Calorifuge, conduits de vapeur
  • Flocage, projection d’isolants
  • Chaudières et réservoirs
  • Plâtre sur lattes de bois
  • Cloisons sèches de gypse
  • Composés à joint et à stucs
  • Moulures déco de plafonds
  • Plâtre sur treillis métalliques
  • Plâtre-crépis texturé des murs
  • Enduits et peintures texturées
  • Bardeaux et goudron de toiture
  • Calfeutrage de portes et fenêtres
  • Tuile de sol linoléum et vinyle
  • Carreaux de plafond suspendu
  • Joints flexibles de ventilation
Comment tester la présence d'amiante?

Airtests Mattests offre des tests d'amiante, services d’expertise certifiés en recherche et analyse de fibres d’amiante dans les matériaux contenant de l’amiante (MCA), dans les matériaux susceptibles de contenir de l’amiante (MSCA) ainsi que des services pour le décompte des fibres en suspension dans l’air; conformité des zones, tests journaliers et tests finaux. Vous pouvez consulter le site de l'Institut national de santé publique du Québec afin de connaître les raisons pour lesquelles il est judicieux d'effectuer les tests de caractérisation de l'amiante.

Airtests Mattests répond aux normes de l’agence états-unienne EPA (Environmental Protection Agency), de l’IRSST (Institut Robert-Sauvé en santé et sécurité au Travail) et de la CNESST (Commission de la santé et de la sécurité du travail). C’est en se basant sur les principes du protocole d’échantillonnage rédigé par l’EPA que s’appuient l’IRSST et la CNESST pour effectuer les relevés et tests d’amiante dans les bâtiments. Les grandes lignes de cette procédure définissent un nombre minimum d’échantillons à prélever selon la superficie d’un même matériau homogène rencontré. De plus, l’EPA conseille d’éviter de retenir les services d’un même entrepreneur pour effectuer les travaux correctifs et les tests de qualité de l’air, car cette situation représente en soi un potentiel de conflit d’intérêts.

 Méthodes reconnues pour les tests d'amiante

Méthode IRSST 244-3 (MLP) — Caractérisation minéralogique en microscopie polarisante et dispersion de couleurs

Selon le cas et afin d’extraire les fibres, les échantillons ont subi un léger broyage mécanique. Les particules et les fibres produites ont été transférées sur lames, recouvertes d’une lamelle et baignées dans des liquides d’indice de réfraction appropriés afin d’observer la dispersion de couleurs. Les propriétés optiques orthoscopiques et conoscopiques des échantillons sont également utilisées si elles permettent de compléter la caractérisation.

Méthode IRSST 243-1 (MOCP) — La microscopie optique à contraste de phase

Procure un bon indice de l’exposition en milieux de travail lorsque le type de fibre dans l’air prédominant est de l’amiante. L’échantillonnage se fait à l’aide d’une cassette conductrice avec extension munie d’une membrane en esters de cellulose mélangés (ECM). Le débit d’échantillonnage est variable pour mesurer une valeur d’exposition moyenne pondérée en milieu industriel pour mesurer la concentration de fibres dans des milieux peu empoussiérés tels les édifices publics.

Méthode ELAP 198.4 (MET) — Caractérisation minéralogique par microscopie électronique à transmission

Méthode par microscope électronique à transmission pour l'identification et la quantification de l'amiante dans les échantillons en vrac non friables liés par des matériaux organiques. Les analyses, par microscopie électronique, sont réalisées avec le FEI Tecnai Twin TEM et EDAX Genesis System utilisant l'analyse par dispersion d'énergie à Rayon X (EDXA) et par la sélection de modèles de diffraction d'électron (SAED) pour la reconnaissance des espèces de fibres d'amiante.

Qu’est-ce que la caractérisation des matériaux susceptibles de contenir de l'amiante?

Airtests Mattests offre des services d’expertise certifiés en recherche de fibres d’amiante et effectue le décompte de fibres d’amiante en suspension dans l’air.

  • Bâtiments : Industriels, commerciaux, résidentiels
  • Équipements : Industriels, Machineries lourdes
  • Industries : Maritimes, ferroviaires, Aériennes

Airtests Mattests offre des services d’expertise certifiés en recherche de fibres d’amiante dans les matériaux contenant de l’amiante (MCA), dans les matériaux susceptibles de contenir de l’amiante (MSCA) ainsi que des services pour le décompte des fibres en suspension dans l’air; conformité des zones, tests journaliers et tests finaux. Vous pouvez consulter le site de l'Institut national de santé publique du Québec afin de connaître les raisons pour lesquelles il est judicieux d'effectuer les tests de caractérisation de l'amiante.

Prélèvement, décompte et analyse des matériaux.

En suspension dans l’air sur les chantiers (avec tests finaux de conformité)

Mélange de matériaux friables appliqués par projection pour couvrir une surface (flocage). Des calorifuges et isolants et barrières thermiques. Le calorifuge est un matériau isolant qui recouvre une installation ou un équipement afin d’empêcher une perte de la chaleur.

Méthodes reconnues

IRSST 244-3 (MLP) — Déterminer la composition des minéraux par microscopie polarisante et dispersion des couleurs IRSST 243-1 (MOCP) – Microscopie optique à contraste de phase, qui procure un bon indice de l’exposition en milieu de travail lorsque l’amiante est prédominante ELAP 198.4 (MET) – déterminer la composition des minéraux par microscopie électronique à transmission afin d’identifier et quantifier l’amiante

Airtests Mattests répond et se conforme aux normes:

  • EPA (Environmental Protection Agency), IRSST (Institut Robert-Sauvé en Santé et Sécurité au Travail), CNESST (Commission de la Santé et de la Sécurité du Travail)
  • Service de caractérisation des matériaux pouvant contenir de l'amiante dans les bâtiments commerciaux, industriels et institutionnels
  • Service de caractérisation des matériaux pouvant contenir de l'amiante pour les équipements industriels et machineries lourdes
  • Service de caractérisation des matériaux pouvant contenir de l'amiante pour les industries maritimes, ferroviaires et aériennes
  • Service de prélèvement et de décompte des fibres d'amiante en suspension dans l'air sur les chantiers et tests finaux de conformité
  • Service de prélèvement et d'analyses de l'amiante contenu dans les flocages et calorifuges / isolants et barrières thermiques
  • Service de prélèvement et d'analyses des matériaux contenant et susceptible de contenir des fibres d'amiante / MCA et MSCA
Quelles sont vos qualifications en matière d'amiante?

Nos services de caractérisation et de prélèvement de Matériaux Susceptibles de Contenir l’Amiante (MSCA) sont exécutés sous la responsabilité de : Technicien sénior en environnement en phase 2 & 3. Chef équipe est diplômé B. Sc. Environnement

  • Plus de 15 années d’expérience en chantier d’amiante;
  • Spécialisé en caractérisation de matériaux (MCA/MSCA) et en qualité d’air;
  • Accrédité par l’IRSST comme compteur reconnu de fibres d’amiante;
  • Spécialiste et formateur en SST;
  • Accrédité de l’ASP pour les chantiers de construction.

Nos services de caractérisation et de prélèvement de Matériaux Susceptibles de Contenir l’Amiante (MSCA) sont exécutés sous la responsabilité d’un technicien sénior en environnement en phase 2 & 3. Le chef équipe est diplômé en B. Sc. Environnement et compte plus de 15 années d’expérience en chantier d’amiante; il est spécialisé en caractérisation de matériaux (MCA/MSCA) et en qualité d’air, à ce titre, il est accrédité par l’IRSST comme compteur reconnu de fibres d’amiante. De plus, il est spécialiste et formateur en SST et accrédité de l’ASP pour les chantiers de construction.

Qu'est-ce qu'un programme de gestion de l'amiante?

La caractérisation des MSCA/MCA est le point de départ afin d’établir d’un programme performant de gestion de l’amiante. Un bon programme de gestion de l’amiante inclura les recommandations sur les actions à mener progressivement pour qu’un bâtiment puisse opérer de manière optimale dans le contexte de son fonctionnement quotidien, de son entretien régulier ou lors de travaux de rénovation.

Ce programme de gestion sécuritaire de l'amiante vous recommande (si applicable) quel membre de votre personnel sera formé afin que la gestion de l’amiante soit en partie prise en charge à l’interne. Votre plan de gestion vous aidera à évaluer quelles seront les solutions les plus rentables à court et long terme entre l’enlèvement de l'amiante, le confinement de l'amiante et l’encapsulation de l'amiante.

Enfermer les MSCA dans un ouvrage permanent (confinement de l'amiante);
Enduire ou imprégner les MSCA d’un matériau liant (encapsulation de l'amiante);
Recouvrir les MSCA d’un matériau étanche aux fibres (encapsulation/confinement de l'amiante);
Enlever les MSCA selon les protocoles prescrits à cet effet (enlèvement permanent de l'amiante).

Quels risques pour la santé sont associés à l'amiante?

Effectuer un test d'amiante est un choix judicieux! Les travailleurs de la construction sont les plus à risque d’être exposés à une quantité importante d’amiante, surtout lors de travaux de rénovation et de démolition où l'amiante est manipulé ou mal retiré. Le risque est également élevé dans le domaine de la conservation et de l’entretien de bâtiments à vocation historique où l’amiante est très présent. L’air contenant des fibres d’amiante aéroportées représente un véritable danger, car après son inhalation, le tissu pulmonaire s’imprègne de ces fibres d'amiante, les noie, et cette contamination peut entraîner de graves conséquences comme l’amiantose, le mésothéliome ou le cancer du poumon.

L’amiantose, bien qu’elle soit une maladie non cancéreuse, est dégénérative. Le mésothéliome est une forme rare de cancer. La plus grande cause de mortalité, à la suite d’une exposition à la poussière d’amiante, demeure le cancer du poumon. Une forte majorité de ses victimes provient des travailleurs de l’amiante : extracteurs, broyeurs et fabricants.

La propagation des matériaux contenant de l'amiante peut survenir lors de réparations, lors de travaux de rénovation ou de démolition. Pour être néfastes, les effets de l’amiante sur la santé doivent rencontrer les facteurs suivants :

  • La durée de l’exposition;
  • La fréquence des expositions;
  • L’effet combiné avec le tabagisme;
  • La concentration des fibres dans l’air;
  • La taille des fibres d’amiante inhalées;
  • L’effet combiné à d’autres contaminants;
  • Le temps écoulé depuis la première exposition.

Les fibres d’amiante naturelles ou transformées ne sont en règle générale, présentes, qu'en très petites quantités dans le sol, dans l’eau et dans l’air.

Qu’est-ce que l’ocre ferreux?

L’ocre ferreux est une substance gélatineuse qui se caractérise par sa haute teneur en matière organique et sa couleur orangée venant de l’abondance d’oxydes de fer s’y trouvant. Ce corps amorphe a tendance à se former à la surface des drains souterrains, à l’interface sol-air des trous pour la percolation de l’eau. Comme le titre du projet l’indique, son but dans un sens large est de mitiger le phénomène de l’ocre ferreux. Cela est justifié par les effets néfastes de l’apparition de ce phénomène ; c’est-à-dire le blocage de drains souterrains et, par conséquent, l’infiltration d’eau dans les infrastructures par le sous-sol. Les systèmes de drainage sont un environnement de prédilection pour la prolifération de l’ocre ferreux. Cela est dû aux multiples interfaces aérobie-anaérobies qu’offre ses composantes, qu’elles soient la membrane géo synthétique, le granulat net ou encore la conduite de drainage.

Plusieurs méthodes ont été éprouvées pour tenter de mitiger le phénomène d’ocre ferreux. La Régie des Bâtiments du Québec suggère, via une brochure, des mesures correctives d’envergure importante pour régler le problème tel la pose de cheminée de nettoyage ou encore la réfection de la dalle de béton du sous-sol. D’autres interventions sont possibles parmi lesquelles on compte l’incorporation de tannin ou de sciure de bois dans le système de drainage, l’utilisation de bactéricides à même les conduites et l’application de chaux dans l’environnement concerné. Aucune des techniques revues n’a vraiment fait ses preuves comme un moyen viable et efficace de contrôler ou d’éliminer l’ocre ferreux, soit par déficience, soit par pollution excessive de l’eau souterraine. 

Pour contrôler l’ocre ferreux, il y a deux approches à retenir. Premièrement, il faut promouvoir la recherche pour que des méthodes de mitigation efficaces, mais écologiquement non viables puissent être contrôlés pour préserver la qualité de la nappe phréatique. Deuxièmement, il faut que les systèmes de drainages, qui sont enfouis, soient plus accessibles pour permettre l’entretien régulier comme le rinçage des conduites à basse ou haute pression. Cette dernière approche tient compte du fait qu’étant donné la nature très hétérogène des environnements drainés, il n’est pas envisageable d’éliminer complètement l’ocre ferreux.

Comment se forme-t-il?

L’ocre ferreux est issue de la combinaison de plusieurs facteurs. Voici les étapes qui mènent à la formation du dit phénomène et les conditions obligatoires pour la réalisation de chacune d’elles. Il est nécessaire de mentionner que le processus est décrit pour la formation d’ocre ferreux dans un drain souterrain.

Solubilisation du fer dans l’eau souterraine

Le fer se trouve dans à peu près tous les types de sol. Cependant, il ne le retrouve pas toujours sous une forme pouvant se dissoudre dans l’eau souterraine. En effet, selon les conditions de pH, de température, de pression partielle et de potentiel électrochimique du sol concerné, on pourra trouver le fer dans sa forme soluble (Fe2+). Voici la courbe potentiel-pH du fer pour illustrer ceci. Il est à noter que, premièrement, c’est surtout à un pH acide ou neutre qu’on retrouve le fer sous forme soluble. Deuxièmement, les conditions électrochimiques du sol doivent assurer la stabilité de l’eau (région entre les deux traits pointillés). En dehors de ces conditions, le fer est soit à l’était inanimé (Fe) ou encore oxydé (l’ion Fe3+ est très facilement transformé en Fe2O3) ; dans les deux cas, il est précipité. 

La précédente explication tenait compte de conditions strictement chimiques. Il existe aussi des complexes organométalliques contenant du fer soluble (Fe2+ ou Fe3+) qui sont à peu près impossibles à dissocier, sauf à des conditions de pH extrêmes. Un organométallique est un corps composé contenant un groupe organique lié à l’atome d’un métal. Il existe aussi certaines bactéries qui catalysent la réduction de l’oxyde ferreux en fer soluble et qui, ainsi, contribuent à augmenter la concentration de fer soluble dans l’environnement concerné. Ces bactéries sont plus connues par le sigle IRB (Iron Reducing Bacteria) et, sans elles, la réduction des oxydes ferreux dans un sol saturé est virtuellement impossible.

Migration du fer dissout

Avec l’eau souterraine, le fer à l’état soluble (les ions Fe2+ et les complexes organométalliques) migre vers le système de drainage.

Précipitation du fer

Aux conditions favorables, la précipitation strictement chimique du fer s’opère d’une façon lente. Cependant, certaines bactéries (principalement Gallionella ferruginea, Sphaerotilus natans, Leptotrix ochracea et Thiobacillus ferroxidans) ont la capacité de catalyser (d’accélérer) ce procédé. Ces organismes tirent de l’énergie de la réaction d’oxydation du fer dissout, mais certaines conditions doivent être remplies pour qu’ils prolifèrent sous forme de bio-film : présence de fer dissout, quantité adéquate d’oxygène et disponibilité de nutriments (phosphore, azote et carbone). 

Un bio-film est une pellicule formée par un regroupement de micro-organismes à la surface d’un solide ou d’un fluide, lesquels génèrent une matrice protectrice et adhésive composée de substances polymères. C’est l’interface aérobie-anaérobie (non-saturé/saturé) que représente les systèmes de drainage qui favorise la colonisation de ces bactéries. Celles-ci jouissent aussi de propriétés qui rendent leur confèrent une grande adhésion à la paroi des drains. Elles catalysent donc l’oxydation du fer qui transforme sa forme dissoute (Fe2+ ou Fe3+) en une forme insoluble : l’oxyde de fer (Fe2O3). 

Des bactéries dites organotrophes (i.e. la source d’énergie est de nature organique) vont, pour ainsi dire, se nourrir de la partie organique des complexes organométalliques. Cela a pour effet de libérer le fer soluble s’y trouvant qui sera alors sujet à l’oxydation dont tireront partie les bactéries responsables de l’ocre ferreux, dites chimiotrophes (i.e. dont la source d’énergie est de nature chimique). C’est l’agglutination de ces derniers organismes en plus de différentes composantes qui y sont incorporées, dont l’oxyde de fer, qui forme la matrice d’ocre ferreux.

Vieillissement

C’est la dernière étape de la formation de l’ocre ferreux. Elle se produit lors de la déshydratation de la matrice ocreuse. Ce phénomène survient lorsque les conditions de température, de pH ou d’autres paramètres ne permettent plus la croissance de l’ocre ferreux. La matrice ocreuse perd alors beaucoup de volume et peut devenir très rigide. Elle peut cependant persister à l’intérieur des systèmes de drainage pour des mois, voire des années. 

Pourquoi l'ocre de fer est-elle un problème?

Les effets néfastes directs de l’agglutination de l’ocre ferreux dans les systèmes de drainage sont la perte d’efficacité hydraulique et, éventuellement, le blocage complet. Cette inefficience partielle ou totale entraînera une série de problèmes dont la nature dépend de l’environnement drainé.

La présence d’ocre ferreux peut être temporaire. Cela se produit lorsque le fer soluble qui alimente le phénomène est disponible en quantités limitées. Si le système de drainage est soumis à un débit constant, le phénomène peut s’estomper après une période allant de 3 à 8 ans. Cependant, si le fer soluble est disponible à même l’environnement drainé, le phénomène d’ocre ferreux est alors permanent ; c’est-à-dire qu’il est considéré qu’une quantité illimitée de fer soluble est disponible. C’est dans ce dernier cas que le phénomène s’avère une problématique substantielle.

C’est dans le sol drainé que naît le problème par l’apport de fer soluble dans l’eau souterraine. Il y a plus d’oxydes ferreux et de matière organique, donc de sources d’énergie pour la formation d’ocre ferreux, dans les sols sableux et de nature organique (terre noire, tourbe, etc.) que dans les sols argileux. Cela est dû à plusieurs facteurs. Il s’avère que les bactéries réductrices de fer sont pour la plupart anaérobies (qui n’aime pas l’oxygène). À l’inverse, pour que le fer contenu dans le sol soit oxydé, donc qu’il soit réductible par ces bactéries, il doit être en présence d’oxygène, i.e. dans des conditions aérobies. Les deux phénomènes ne peuvent donc pas avoir lieu simultanément et doivent de plus se succéder à l’intérieur d’un court laps de temps puisque l’oxyde de fer au contact de l’eau retrouve une forme inutilisable par ces bactéries. 

Or, le sable a la propriété d’expulser l’oxygène rapidement après avoir été submergé et ceci stimule donc la réduction des oxydes de fer par les bactéries. De plus, les sables sont disposés à contenir de la matière organique que ce soit par l’incursion de racines ou encore par la présence d’horizons organiques à l’intérieur de la couche de sol sableux. Un sol sableux est un sol dont la plupart des grains ont entre 75 µm et 4,75 mm de diamètre.

La terre noire, les tourbières et les autres sols organiques sont aussi enclins au problème de l’ocre ferreux puisqu’ils contiennent généralement du fer et de la matière organique en abondance. En revanche, les argiles, à moins qu’elles soient mêlées à des quantités importantes de matière organique, sont des sols peu propices au développement de l’ocre ferreux ; en voici les causes. 

Premièrement, le niveau de carbone organique disponible à l’intérieur de l’argile est habituellement bas. 

Deuxièmement, il semble y avoir une forte attraction électrochimique entre les particules d’argile et les oxydes ferreux. Cela empêcherait ces derniers d’être entraînés avec l’eau souterraine au système de drainage.

La température

L’eau souterraine ravitaille les zones affectées par l’ocre ferreux en fer soluble. Ainsi donc, la matrice ocreuse est en contact avec l’eau souterraine et la croissance des bactéries dépendra de sa température.

Tableau présentant les différentes températures de croissance auxquelles certaines bactéries « mangeuses de fer » évoluent.

Ces chiffres révèlent, d’une part, que la croissance de la matrice ocreuse ne peut pas s’effectuer en conditions hivernales (de gel). D’autre part, il est peu probable que la température de l’eau souterraine soit assez élevée pour inhiber la croissance de ces bactéries.

Des observations montrent que l’eau drainée à la fonte des neiges, alors que l’eau est à 1 ou 2 °C, contenait de l’ocre ferreux. Celle-ci était en suspension à l’exutoire du système de drainage, avait une couleur brun rougeâtre mât et n’avait pas une adhérence aussi importante que l’ocre ferreux nouvellement formée. Cela indique que la matrice ocreuse peut subsister dans les systèmes de drainage plusieurs mois (selon la durée de l’hiver) même si la température est inférieure à celle requise pour la croissance des bactéries la formant. Cela démontre aussi que la température peut avoir un effet sur la nature de l’ocre ferreux, i.e. sur sa propriété d’adhérence et sa couleur. 

Selon la même étude, c’est lorsque la température de l’eau souterraine atteignait 12 °C que le dépôt d’ocre ferreux sur le système de drainage s’avérait important. L’ocre avait alors une couleur rouge orangeâtes et était visqueuse et collante. Dans un contexte comme celui d’un système de drainage souterrain où l’environnement concerné est naturel et soumis aux intempéries, contrôler la température de l’eau souterraine, à la hausse ou à la baisse, est une entreprise virtuellement impossible.

Les conduites

Les drains souterrains servent un but : recueillir et transporter l’eau contenue dans les sols. Ils sont utilisés à multiples escients comme l’irrigation des terres dans le milieu agricole ou encore l’évitement du soulèvement par le gel des fondations d’un bâtiment avec des sols gorgés d’eau. La nature-même des conduites installées sous la surface est insidieuse lorsque l’ocre ferreux se manifeste. En effet, ces conduites ont besoin d’ouverture pour recueillir l’eau souterraine pour qu’ainsi elle percole à l’intérieur du tuyau lui-même puis coule vers l’exutoire : un fossé ou un plan d’eau ou les deux, un à la suite de l’autre. Ces ouvertures peuvent être des trous circulaires de quelques millimètres de diamètre ou encore des fentes minces suivant la circonférence de la section du tuyau et espacées à intervalles réguliers. 

Dans le cas le plus commun, celui du drainage des fondations d’une résidence, certaines municipalités requièrent un diamètre minimal de 100 mm pour une telle conduite. Ces dernières sont généralement en plastique (CPV) et donc étanches sur la majorité de leur surface. L’eau s’écoule à l’intérieur et l’espace disponible restant est occupé par l’air. L’eau qui percole sur le pourtour de la section du tuyau vers l’intérieur de ce dernier et celle qui s’écoule est donc en contact avec de l’oxygène. Il y a donc une opportunité localisée à catalyser l’oxydation du fer dissout dans l’eau souterraine pour les bactéries responsables de l’ocre ferreux qui sont aérobies.

L’enveloppe drainante

Les membranes géo synthétiques ou la pierre nette ou les deux à la fois forment ce qu’on appelle l’enveloppe drainante autour des conduites de drainage. Le but d’une telle enveloppe est d’empêcher les particules de sol d’atteindre la conduite de drainage, mais de permettre la percolation de l’eau. Un géo-synthétique est un matériau synthétique sous forme de textile, de non-tissé, de membrane, de filet, etc., destiné à des travaux d’aménagement des. Il a de multiples usages, mais il peut être utilisé pour isoler l’environnement de la conduite de drainage. Les interstices entre les fibres des géo-synthétiques offrent de même que leur surface une interface aérobie-anaérobie. Une étude menée sur différents géo-synthétiques montre que la formation d’ocre ferreux à l’intérieur de ceux-ci peut diminuer leur conductivité hydraulique d’un facteur allant jusqu’à 45,3, quoique ces valeurs se trouvaient généralement entre 2 et 15. 

La pierre nette est un matériau de construction composé de granulats ayant environ le même diamètre, soit typiquement entre 5 et 50 cm. La pierre nette, ou granulat net, sera utilisée pour recouvrir les conduites et drainer l’eau qui s’écoule entre ses granulats puisqu’entre ces derniers, il se forme un réseau de cavités, faute de granulats de plus petites dimensions pour remplir les espaces. Ce sont ces cavités qui offrent aux bactéries de l’ocre ferreux l’interface aérobie-anaérobie dont elles ont besoin. Tous ces facteurs rendent la suppression du phénomène d’ocre ferreux très problématique puisque, en somme, les mêmes caractéristiques qui permettent au système d’être efficacement drainant le rendent vulnérable aux bactéries mangeuses de fer. 

La propagation du phénomène peut-elle être évitée?

Lorsque les conditions favorables au développement de l’ocre ferreux sont réunies, il est presque impossible d’en prévenir l’apparition. Pour qu’une telle chose soit possible, comme il est décrit dans les précédentes sections du présent rapport, il faudrait priver le sol drainé de deux éléments fondamentaux : l’eau et l’air. Cela est donc impensable. De plus, si on élimine le fer à proximité des systèmes de drainage en procédant à l’excavation complète des sols drainés puis au remblayage, le métal en question migrerait des sols avoisinants jusqu’à l’environnement concerné. Ce constat aux conditions plutôt inéluctables suggère que toute tentative de pallier le phénomène d’ocre ferreux serait une mitigation puisque, selon les connaissances actuelles, il n’existe pas de moyen viable de prévenir ou d’éliminer la prolifération de ces bactéries mangeuses de fer. La présente section se limite aux méthodes de mitigation. Néanmoins, un aperçu sera donné en premier lieu de la réponse des autorités du Québec au problème causé par le phénomène.

Qu’est-ce que le plomb?

Le plomb est un métal mou et lourd, gris bleuté, qu’on retrouve en petites quantités à l’état naturel. L’exposition à de grandes quantités de plomb peut entraîner de graves maladies et même la mort. 

Jusque dans les années 1960, le plomb a été utilisé comme pigment dans de nombreuses peintures, en particulier dans les teintes de blanc et les couleurs pastel. Certaines peintures pouvaient contenir jusqu’à 50 % de plomb par poids. Dans les années 1960, d’autres pigments ont remplacé le plomb, mais celui-ci continuait d’être utilisé en petites quantités comme matériau d’étanchéité ou pour accélérer le séchage de la peinture. Depuis 1976, le gouvernement fédéral limite à une valeur de 0,5 % par poids ou minimum de 1.0 mg/cm2 ou à 5000 mg/kg la teneur en plomb de la peinture intérieure. La peinture extérieure peut en contenir plus, mais les pots doivent comporter une étiquette de mise en garde avisant que la peinture contient du plomb et qu’elle ne doit pas être utilisée sur des surfaces à la portée des enfants. En 1991, les fabricants canadiens de peinture ont volontairement cessé d’utiliser le plomb.

Dans votre résidence, la peinture datant de plus de quelques décennies peut contenir du plomb. La teneur en plomb varie selon le moment de fabrication de la peinture. Si votre maison a été construite entre 1960 et 1980, la peinture intérieure ou extérieure peut en renfermer de faibles quantités. Si elle a été construite avant 1960, et que de nombreuses couches de peinture successives recouvrent les surfaces, les niveaux de plomb sont sans aucun doute élevés.

La peinture à base de plomb ne présente aucun danger si elle est en bon état et demeure intacte. La situation devient dangereuse lorsque la peinture s’écaille ou s’enlève par plaques. Le simple frottement dû à l’ouverture et à la fermeture de portes ou de fenêtres dont le cadre est peint peut produire de la poussière. Cette poussière peut se retrouver sur les mains et les jouets des enfants, qui les porteront à leur bouche. Les éclats de peinture peuvent facilement être avalés par les jeunes enfants. Les rebords et les garnitures à la portée des tout-petits qui font leurs dents présentent également un danger.

La rénovation d’une vieille demeure peut exposer les résidents au plomb. Le ponçage, le décapage et le chauffage de peinture à base de plomb produisent de grandes quantités de poussières et d’émanations plombifères. Même le remodelage sans sablage ou décapage peut endommager la vieille peinture et libérer de la poussière chargée de plomb. La peinture abîmée à l’extérieur de la maison peut contaminer les jardins et les bacs à sable; la terre et le sable contaminés peuvent ensuite être introduits à l’intérieur, faisant ainsi augmenter les niveaux de plomb de votre demeure.

Les symptômes d’empoisonnement par le plomb varient en fonction de la quantité de plomb à laquelle un individu est exposé et de la durée de cette exposition. Les symptômes possibles sont l’insomnie, l’irritabilité, l’agitation, les problèmes de concentration, la perte de mémoire, les maux de tête, l’anémie, les tremblements musculaires et les crampes abdominales. L’exposition fréquente à des doses élevées de plomb peut causer des dommages au cerveau et aux reins. De plus, des niveaux de plomb élevés dans l’organisme peuvent nuire à la fécondité chez l’homme et augmenter les risques de complications durant la grossesse (avortement spontané, accouchement d’un bébé mort-né et accouchement prématuré). L’exposition à de faibles quantités de plomb nuit au développement mental des foetus, des nourrissons et des jeunes enfants; elle provoque chez ces personnes des troubles d’apprentissage qui les suivront toute leur vie durant.

Que faire en cas de présence de plomb au-dessus de la limite dans la peinture?

Dans la mesure du possible, si l’on détecte une quantité trop élevée de plomb dans la peinture, il est préférable de ne pas toucher à la peinture. Cependant, si la peinture se détériore ou si vous désirez de procéder à des rénovations quatre (4) options s’offrent à vous :

  1. La réparation ;
  2. Le recouvrage ;
  3. Le remplacement ; 
  4. L’enlèvement.

1) Réparation: 

Vous pouvez simplement recouvrir la peinture d’une nouvelle couche de peinture (sans plomb). Si la peinture s’écaille, elle peut être sablée ou décapée avec précaution. Si la nouvelle peinture n’adhère pas, un bon nettoyage à l’aide d’une solution de triphosphate de sodium suivi d’un bon rinçage aidera à l’adhésion.

2) Recouvrage: 

Il s’agit de recouvrir la vieille peinture d’un matériau plus durable (papier peint de vinyle ou panneaux de revêtement) afin d’empêcher qu’elle soit exposée. 

3) Remplacement: 

Les portes, les fenêtres, les moulures, les plinthes et tous autres matériaux peuvent être enlevés et remplacés. Il est important d’abîmer le moins possible la peinture lors de l’enlèvement. Nettoyer les lieux soigneusement par la suite. 

4) L’enlèvement: 

L’enlèvement de la peinture ou le décapage est l’option qui comporte le plus de risques pour la santé. Plusieurs règles doivent être suivies. Le port d’une combinaison jetable, de lunettes de protection, de gants et autres accessoires de sécurité. L’utilisation d’un appareil respiratoire approprié est obligatoire. 

Préparez la zone : retirez les rideaux, les tapis et les meubles de la zone de travail. Couvrez d’un plastique épais les objets qui ne peuvent pas être déplacés et scellez-en bien les extrémités. Couvrez le plancher avec au moins deux épaisseurs de plastique. Scellez les trous d’aération. Protégez l’accès de la zone de travail avec du plastique. Si vous manipulez des décapants chimiques, utilisez un système de ventilation qui rejette l’air à l’extérieur.

Utilisez des techniques de décapage sûres : la peinture à base de plomb ne devrait pas être enlevée par chauffage, ponçage ou sablage. Il est préférable d’employer des décapants chimiques. Néanmoins, ces produits peuvent contenir des substances qui sont elles aussi dangereuses pour la santé. Manipulez avec prudence les décapants contenant du chlorure de méthylène ou d’autres solvants.

Suivez les instructions du fabricant, ventilez adéquatement la zone de travail (utilisez un système de ventilation qui rejette l’air à l’extérieur) et portez des gants, des lunettes de protection et un appareil respiratoire adapté pour l’usage de solvants organiques.

Nettoyez quotidiennement : passez l’aspirateur sur les lieux de travail à la fin de chaque journée de travail, de préférence à l’aide d’un aspirateur central rejetant l’air à l’extérieur ou pourvu d’un filtre spécial à haute efficacité (HEPA). Si vous ne disposez pas d’un tel équipement, utilisez un aspirateur comportant un filtre secondaire ou dont le sac est partiellement rempli. N’utilisez pas un balai ou un aspirateur dont le sac est neuf – vous disperseriez alors la poussière plutôt que de la ramasser. Placez tous les déchets dans un conteneur hermétique sur lequel vous indiquerez : « Déchets dangereux – contient du plomb ».

Disposez de vos habits de travail avec soin : enlevez vos vêtements et vos chaussures de protection à chaque fois que vous quittez la zone de travail. Lavez les vêtements de travail séparément des autres ou jetez-les à la fin des travaux.

Procédez à un nettoyage final : attendez quelques heures avant de procéder au nettoyage final pour laisser le temps à la poussière de se déposer. (N’oubliez pas le sous-sol, les placards et les autres aires « non visibles » où la poussière risque de se déposer.) Jetez tous les déchets, les toiles en plastique et les vêtements de sécurité dans le conteneur prévu pour les déchets dangereux. Passez l’aspirateur de fond en comble. Encore une fois, il est préférable d’utiliser un aspirateur central rejetant l’air à l’extérieur ou muni d’un filtre HEPA. Nettoyez toutes les surfaces au moins une fois à l’aide d’un détergent à haute teneur en phosphate ou d’un produit de nettoyage spécialement conçu pour le plomb. Rincez avec de l’eau propre et repassez l’aspirateur.

Éliminez les déchets de manière sûre : les éclats de peinture à base de plomb doivent être traités comme des déchets dangereux. Communiquez avec l’organisme de traitement des déchets de votre municipalité ou avec le bureau provincial du ministère de l’Environnement afin d’obtenir des instructions sur la manière de les éliminer.

Qu’est-ce que le mercure?

Le mercure est un élément naturel qui peut être libéré dans l’environnement à partir de sources naturelles ou de l’activité humaine. Le mercure est neurotoxique qui a un effet persistant et qui est bioaccumulable. Lorsqu’un produit contenant du mercure est brisé ou jeté, il peut le libérer dans l'air. Il peut pénétrer dans l’environnement et s’intégrer au cycle global du mercure. Sous l’effet de l’activité biologique, le mercure peut se transformer en méthyl mercure qui est une substance très toxique. Elle peut s’accumuler dans les organismes vivants à partir de leur milieu et monter dans la chaîne alimentaire en se concentrant. 

Pratiquement tous les composés du mercure même à de faibles concentrations sont toxiques et nocifs pour les écosystèmes marins et terrestres. Pour l’être humain, on peut observer des dommages au cerveau, au système nerveux, aux reins et aux poumons. Dans des cas extrêmes, il peut entraîner le coma ou la mort. Un fœtus exposé au mercure peut subir des troubles de développement. 

Les thermostats contenant du mercure peuvent être utilisés pour les systèmes de chauffage et de climatisation dans les maisons, dans les bâtiments institutionnels, commerciaux ou industriels. On les retrouve généralement installés au mur. La plupart des thermostats non numériques contiennent du mercure.

Les thermostats dans lesquels on retrouve du mercure comportent généralement un interrupteur à bascule muni d’une ampoule qui est rempli de mercure pour activer ou désactiver le système de chauffage et de climatisation. Cette ampoule est visible lorsqu’on enlève le couvert du thermostat. Elle peut contenir de trois à quatre grammes de mercure et certains modèles de thermostat peuvent avoir d’une à six ampoules. Ce type de thermostat a été grandement utilisé au Canada. Aujourd’hui, on en retrouve de moins en moins. 

Lors de travaux de démolition ou lors de remplacement de ces thermostats, il est important de se départir des déchets dans un endroit spécifique afin d’avoir une gestion sécuritaire des produits contenant du mercure pour limiter les risques d’exposition. 

Quels sont les contaminants intérieurs?

Les contaminants dans les bureaux peuvent provenir de nombreuses sources. Parmi ces contaminants, on trouve : Les contaminants extérieurs émis par les véhicules et les usines, comme le monoxyde de carbone et le dioxyde de soufre, qui peuvent pénétrer dans les bâtiments par le biais des systèmes de ventilation et des ouvertures, ou encore s’infiltrer à travers les murs; Les matériaux de construction et le mobilier peuvent aussi contenir des produits chimiques, en particulier des composés organiques volatils (COV), qui sont continuellement relâchés dans l’air intérieur; L’équipement de bureau, comme les imprimantes et les photocopieurs, peut produire de l’ozone et émettre des COV; La poussière et la moisissure peuvent s’accumuler dans les systèmes de ventilation et dans les bureaux, et offrent un milieu propice pour la croissance d’organismes microbiens;

Les occupants eux-mêmes peuvent être une source de contaminants, par les gaz qu’ils produisent, par leur respiration et leur transpiration, par les produits d’hygiène personnelle qu’ils utilisent (comme les parfums et les désodorisants) et par les poussières, poils et squames d’animaux qu’ils transportent à leur travail sur leurs vêtements. Tous ces contaminants peuvent rendre l’air vicié et poussiéreux, dégager des odeurs désagréables et causer l’insatisfaction et l’inconfort des travailleurs; À de fortes concentrations, ces contaminants intérieurs peuvent provoquer des malaises physiques et, dans certains cas, occasionner de graves problèmes de santé. La densité de plus en plus élevée de l’occupation, et la forte concentration du mobilier et du matériel des bureaux à aire ouverte peuvent aussi contribuer à des concentrations accrues de contaminants.

Des lignes directrices sur les concentrations acceptables pour d’autres contaminants ne sont pas encore disponibles. Par exemple, même si les moisissures et les COV ont été associés à des malaises physiques et à une insatisfaction accrue, la recherche actuelle ne permet pas d’établir des lignes directrices fiables sur les concentrations acceptables pour ces contaminants. En l’absence de telles lignes directrices, les concentrations de tous les contaminants intérieurs devraient être maintenues au plus bas niveau possible.

On aurait donc avantage à dépasser les recommandations de l’ASHRAE pour la ventilation des locaux. Les bureaux doivent être suffisamment ventilés avec de l’air extérieur pour diluer les contaminants et pour fournir de l’oxygène aux occupants. Pendant de nombreuses années, la norme 62.1 de l’ASHRAE recommandait un taux d’apport d’air extérieur minimal de 10 litres par seconde par personne (L/s/personne), mais ce taux a été récemment réduit à 8,5 L/s/personne. Cette réduction permet des économies d’énergie, certes, mais son effet sur les occupants n’est pas clair, puisqu’aucune recherche pour comparer ces deux taux n’a encore été effectuée. Toutefois, la recherche existante suggère que des taux d’apport d’air extérieur inférieurs à 10 L/s/personne peuvent provoquer l’inconfort et l’insatisfaction des occupants, accroître les malaises physiques et l’absentéisme, et réduire la performance des employés dans l’exécution de leurs tâches. La recommandation de l’ASHRAE de 8,5 L/s/personne devrait être considérée comme un taux minimum absolu; un taux d’apport d’air extérieur de 10 L/s/personne est en effet préférable pour maintenir une bonne QAI. Le maintien d’une ventilation adéquate dans un espace habité dépend aussi de l’utilisation appropriée du système de ventilation.

Des mesures spéciales devraient être prises – par exemple, augmenter le taux de ventilation ou isoler l’espace – lorsqu’on rénove des bureaux ou qu’on installe des matériaux ou du mobilier neuf, puisqu’ils émettent généralement plus de COV. Comme les taux d’apport d’air extérieur sont déterminés en fonction du nombre d’occupants, il est important d’établir un taux approprié en se basant sur le nombre d’occupants prévu dans les aires ouvertes, et de le réviser lorsque la densité d’occupation vient à changer. Les systèmes de distribution d’air sont des diffuseurs, et les bouches de retour devraient être positionnées et exploitées de façon à ce que l’air soit distribué uniformément dans tous les secteurs de l’aire ouverte, et que les contaminants soient ainsi expulsés ou dilués avec de l’air.

Quels sont les systèmes de distribution d’air utilisés en Amérique du Nord?
  • Les systèmes mélangeurs (traditionnels);
  • Les systèmes à déplacement d’air;
  • Les systèmes personnels.

La plupart des bureaux à aire ouverte en Amérique du Nord utilisent le système traditionnel à circuits mélangeurs. Si ce système est bien conçu et utilisé, il peut produire une bonne QAI. Des chercheurs de l’IRC ont constaté que la taille des postes de travail, la hauteur des cloisons et l’emplacement des diffuseurs d’air avaient très peu d’effet sur la performance du système traditionnel dans le contrôle des concentrations de contaminants dans les bureaux à aire ouverte (lorsque le taux d’apport d’air extérieur est de 10 litres/seconde/personne). Toutefois, les occupants de postes de travail dotés de cloisons élevées avaient tendance à être moins satisfaits de la ventilation. Il s’agit sans doute davantage d’un effet psychologique que d’une conséquence de l’environnement physique comme tel – car les occupants pensent que les cloisons hautes nuisent à une bonne circulation d’air. Pour cette raison, on devrait éviter d’installer des cloisons de plus de 1,68 m (66 po) de haut.

Les systèmes à déplacement d’air et les systèmes personnels peuvent tous deux produire une QAI supérieure (par rapport aux systèmes traditionnels), à condition que l’air contaminé et vicié s’élève suffisamment au-dessus de la tête des occupants. Mais ces systèmes peuvent aussi occasionner un inconfort thermique s’ils ne sont pas employés correctement. Les systèmes à déplacement d’air soufflent l’air au niveau du plancher, ce qui peut donner lieu à des courants d’air si la température de l’air entrant n’est pas contrôlée correctement. Ils peuvent aussi créer des gradients de température entre le haut et le bas de la pièce qui peut être inconfortable s’ils sont trop importants.

Les facteurs qui contribuent à une bonne QAI. Les contaminants peuvent s’accumuler dans les espaces de bureaux et dans les systèmes de ventilation. Ainsi, un nettoyage régulier et en profondeur des bureaux et du système de ventilation est de mise, car il permet de réduire l’accumulation de poussières, de COV et de microbes, et permet donc d’améliorer la satisfaction des occupants et de réduire les malaises physiques. En revanche, certaines techniques de nettoyage peuvent provoquer temporairement une redistribution de la poussière dans l’air, et de nombreux produits de nettoyage contiennent des COV; pour ces raisons, ces activités devraient être entreprises lorsque les bureaux ne sont pas occupés.

Contrôle des sources de contaminants. La meilleure façon d’améliorer la QAI est d’empêcher les contaminants de pénétrer dans l’espace de bureau. Une meilleure sélection des matériaux et des produits utilisés permet de réduire la quantité de COV émis, particulièrement lorsque de nouveaux matériaux sont introduits dans le bâtiment. Afin d’empêcher les contaminants extérieurs de pénétrer dans les bureaux, il faut utiliser des filtres à air à haute efficacité dans le système de ventilation.

Qu’est-ce que le syndrome du bâtiment malsain?

Le Syndrome du Bâtiment Malsain (SBM) est utilisé pour décrire une situation dans laquelle les occupants de tours à bureaux souffrent de problèmes aigus de santé ou de sensations d’inconforts qui semblent liés directement au temps passé à l’intérieur de ce bâtiment. Les travailleurs victimes de ce syndrome peuvent être ceux qui sont localisés dans une pièce ou dans une zone particulière, ou peuvent provenir de l’ensemble du bâtiment. Généralement, les symptômes/signes du SBM sont les suivants :

  • Allergies
  • Crises d’asthme
  • Démangeaisons cutanées
  • Difficulté de concentration
  • Étourdissements
  • Fatigue chronique
  • Irritabilité
  • Irritation de la gorge
  • Douleurs thoraciques
  • Essoufflement rapide
  • Œdème
  • Palpitations
  • Complications lors d’une grossesse
  • Irritation des yeux
  • Irritation du nez
  • Maux de tête
  • Nausées
  • Peau sèche
  • Sensibilité aux odeurs
  • Symptômes du rhume
  • Toux sèche
  • Voix enrouée

Le syndrome des bâtiments malsains (SBM) se reconnait à divers symptômes non spécifiques chez les occupants d’un même bâtiment, dans un même environnement de travail par exemple. Dans un contexte de travail où le SBM sévit, il y a une baisse de la productivité et une augmentation du niveau d’absentéisme chez les travailleurs qui en ressentent les contrecoups. De plus en plus, les entreprises reconnaissent les risques professionnels et financiers dus au SBM et prennent ce problème au sérieux. Des problèmes évitables...trop rarement évités. | Même si la plupart des bâtiments commerciaux sont dotés d’appareils de ventilation et de purification de l’air, ils sont tributaires du bon entretien que l’on leurs procure, l’entretien des appareils et changement des filtres sont souvent réalisé manière peu convenable; rapidement les systèmes de ventilation ne font que souffler de l’air chargé de particules polluantes.

D’où proviennent les problèmes de qualité de l'air?
  • Environnement interne : température, humidité.
  • Contaminants aériens : produits chimiques, poussières, moisissures, vapeurs, gaz ou odeurs.
  • Apport insuffisant d'air frais provenant de l'extérieur.

Les contaminants de l’air intérieur; les effets sur la santé physiologique et psychologique des occupants. Puisque vous passez plus de 90% de votre temps dans des pièces closes telles qu’à la maison, à l’école ou au travail… faire tester l’air que vous respirez est un moyen de prévenir toute pathologie susceptible d’affecter votre qualité de vie, de celles de vos employés, de votre famille ou des gens qui vous entourent. Que ce soit dans le secteur résidentiel, commercial - SBM – Syndrome du Bâtiment Malsain (tours à bureaux, hôtels, salles de concert…), industriel (usines et chaînes de production…), institutionnel (CHSLD, hôpitaux…), gouvernemental (édifices de la fonction publique…), on n’échappe pas à cet air qui nous est imposé.

Dans le segment commercial, il est impératif de contrôler la qualité de l'air et de l’environnement puisqu’un grand nombre d’individus se côtoient dans un contexte de proximité; cette combinaison circonstancielle rend la propagation dans l'air des virus, bactéries et champignons plus probante. En règle générale, les prélèvements d’échantillons servant aux tests de la qualité de l'air sont effectués depuis le sous-sol dans les zones d’infiltration d’eau jusqu’aux conduits de ventilation les plus élevés du bâtiment.

Pourquoi trouve-t-on de la moisissure dans les bâtiments?

Le terme moisissure désigne les champignons, les levures, le mildiou et tous les types de moisissures. Ces dernières ainsi que les champignons, sont des éléments naturels de l'environnement et y jouent un rôle essentiel dans la décomposition des feuilles, des arbres et des débris végétaux. Ces micro-organismes peuvent pénétrer directement dans un bâtiment ou encore s'y introduire sous la forme de spores en suspension dans l'air. Dans une maison ou un bâtiment, les moisissures et les champignons se logeront généralement sur les murs, les cloisons sèches telles que les plaques ou les enduits de plâtre et les panneaux Sheetrock®, le mobilier, les tissus, le papier peint, les tentures, les carreaux d'un revêtement de plafond ainsi que les tapis et les moquettes. Néanmoins, aucune contamination fongique ni accumulation d’eau la favorisant ne devrait être tolérée en milieu intérieur. Référez-vous à cet article pour plus de détails sur les causes de moisissures.

Quels sont les tests disponibles pour détecter la présence de moisissures?

Prélèvements et analyses des contaminants biologiques (moisissures)

Les analyses des résultats du test de moisissures effectuées en laboratoire sont accréditées par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) du Québec. Tous les échantillons de moisissures prélevés sont analysés en laboratoire et approuvés par des microbiologistes spécialisés en microbiologie. Les techniciens de laboratoire sont certifiés par la Société canadienne d’hypothèques et de logement du Canada (SCHL). Toutes les opérations du laboratoire sont effectuées selon la norme internationale ISO/CEI 17025. Toutes les méthodes d’échantillonnages sont conformes aux normes et aux règlements de l’Institut de recherche en santé et sécurité au travail du Québec (IRSST) et du règlement sur la santé et sur la sécurité au travail de Santé Canada. Les techniciens de prélèvement d’AIRTESTS sont formés en continu selon les protocoles prescrits par le laboratoire.

Selon la nature des besoins spécifiques propres à chaque situation et en fonction du temps disponible pour l’obtention des résultats du test de moisissures fournis par le laboratoire, voici les différentes méthodes de prélèvement utilisées par AIRTESTS dans la recherche de contaminants environnementaux intérieurs : 

Méthode 1 - Prélèvement des moisissures dans l'air par Spores Trap

Les relevés microbiologiques des spores totales de moisissures dans l’air sont réalisés à l’aide de trappe à spores (Spore Trap). Les paramètres obtenus par ces prélèvements sont le dénombrement de spores de moisissures totales dans l’air et identification des genres des moisissures.

Afin d’établir un tel type de relevé microbiologique de l’air, les spores de moisissures totales (viables et non viables) doivent être échantillonnées afin d’obtenir un décompte précis des particules fongiques totales dans l’air. Pour ce faire, les échantillons d’air sont prélevés à l’aide d’une pompe et d’une cassette de type Air-O-Cell. Cet échantillonneur de type trappe à spores pompe 75 litres d’air ambiant à travers la cassette, et ce, durant 5 minutes (ou 150 litres durant 10 minutes). La matrice de prélèvement est munie d’une lame de microscope enduite d’une pellicule adhésive sur laquelle les particules présentes dans l’air prélevé sont impactées. Les techniques de prélèvement pour ce test de moisissures s’appliquent aux spores de moisissures viables et non viables (quantité de spores totale). 

Il est possible de procéder à un prélèvement intramural, intraplafond ou intraplancher afin d'aller inspecter l'air derrière les murs, les plafonds et les planchers. Il sera possible d'effectuer cette analyse à l'aide d'une sonde qui passe dans une ouverture. Le temps de prélèvement sera réduit à 2 minutes pour un total de 30 litres d'air. Le temps de prélèvement est ainsi diminué puisque l'environnement derrière les murs est généralement plus poussiéreux. La poussière peut limiter et compromettre la lecture des résultats.

Méthode 2 - Prélèvement des moisissures dans l'air par Bio Impaction 

Les paramètres obtenus par ces prélèvements sont le dénombrement, l’identification aux genres et/ou aux espèces. Seules les moisissures viables dans l’air sont identifiées avec cette méthode, c’est-à-dire qu’elle ne détecte pas les moisissures mortes qui peuvent toutefois demeurer allergènes.

Les échantillons microbiologiques d’air sont prélevés à l’aide d’un impacteur de type Andersen. Grâce au procédé d’impaction, l’air entre dans l’appareil par le dessus de l’unité, et les micro-organismes sont séparés et emmagasinés dans un milieu de culture approprié par la force centrifuge. Le milieu de culture utilisé pour les moisissures et pour les levures est la gélose MEA ou PEA. Les prélèvements sont conservés à 4 °C jusqu’à ce qu’ils soient rendus au laboratoire où ils seront incubés pour plusieurs jours. 

Les résultats des analyses du laboratoire sont donnés en UFC/m3 (Unité formatrice de Colonie/Mètre cube d’air). L’interprétation des données se fait par la comparaison des résultats volumétriques entre l’air intérieur et extérieur. Par ailleurs, on devrait retrouver, dans les deux types d’air, une distribution semblable des genres de moisissure, mais une concentration de moisissures plus faible dans l’air intérieur. Ces techniques s’appliquent aux moisissures viables seulement. 

Les recherches par bio-impaction sont fort utiles lorsqu’il s’agit d’investigations approfondies. En effet, cette technique nécessite une période d’attente en laboratoire qui correspond au temps d’incubation, de repiquage et de ré incubation du matériel vivant (cultures sur gélose) allant jusqu’à deux semaines. Les recherches environnementales approfondies font l’objet de soumissions élaborées et construites sur mesure, au cas par cas.

Méthode 3 - Prélèvement des moisissures sur les surfaces par frottis 

Un échantillon de contaminants de surface pour les analyses microbiologiques est prélevé à l’aide d’un écouvillon spécialement conçu pour le prélèvement et le transport des micro-organismes. Cette méthode de prélèvement pour tester la présence des moisissures est définie sous l’appellation « Frottis-Contact ». 

Par exemple, une surface de 100 cm2 (10 cm x 10 cm) est échantillonnée à l’aide d’un écouvillon afin d’obtenir les résultats en UFC/100 cm2. 

L’échantillonnage s’applique aux moisissures viables seulement, toutefois il est à noter que ces résultats ne témoignent pas de la qualité de l’air intérieur. Ces prélèvements sont effectués généralement à l’intérieur des conduits ou sur les grilles de ventilation et sur toutes autres surfaces d’apparence suspecte. Les paramètres obtenus sont le dénombrement des moisissures, l’identification du genre des moisissures et l’identification de l’espèce des moisissures en surface.

Méthode 4 - Prélèvement des moisissures sur les surfaces par lame autocollante

Les prélèvements sont réalisés à l’aide d'une lame autocollante (tape lift) apposée contre la moisissure. Cette méthode est généralement utilisée pour établir une identification partielle des moisissures. Les résultats ne témoignent toutefois pas de la qualité de l’air intérieur.

 

Relevés des paramètres environnementaux (complémentaires aux tests d’air)

  • GAZ CARBONIQUE (CO2)
  • MONOXYDE DE CARBONE (CO)
  • HUMIDITÉ RELATIVE (HR)
  • HUMIDITÉ DES MATÉRIAUX (%)
  • TEMPÉRATURE RÉELLE (°C)
  • GAZ FORMALDÉHYDE (HCHO) – (Service optionnel)
  • COMPOSÉS ORGANIQUES VOLATILS (COVT) – (Service optionnel)

Que sont les poussières domestiques?

Les poussières domestiques sont des particules solides très fines qui demeurent en suspension dans l’air. Ce sont généralement des particules qui se détachent des matériaux, de tissus, d’aliments, de la peau, des poils d’animaux, de la fumée de combustion… Elles peuvent provenir de nos activités quotidiennes ou de l’environnement extérieur. La poussière est donc une accumulation de plusieurs composantes dont on ignore la composition. Il faut la faire analyser afin de connaître toutes les particules qui la composent. Par le système respiratoire, elles peuvent pénétrer à l’intérieur de l’organisme en fonction de sa taille. 

Les « poussières totales » ont des tailles variant de 10 à 100 microns et qui peuvent être retenues au niveau de la fosse nasale. Les poussières respirables dont la taille varie de 5 à 10 microns peuvent pénétrer dans la trachée, les poumons et les bronchioles. Elles peuvent aussi être avalées ou cracher par l’individu. Les poussières qui sont très fines (0,5 micron) peuvent se déposer dans les alvéoles pulmonaires. 

La poussière peut se retrouver dans les tapis, les tissus, les matelas, les oreilles, les rideaux, les divans, les appareils de ventilation et leurs conduits, les foyers, la cuisine, les plinthes, les moulures…bref un peu partout dans la maison. 

  • Risques pour la santé. La poussière associée à une humidité inadéquate favorise la reproduction des acariens. Ces derniers peuvent provoquer des irritations cutanées, des allergies, des problèmes respiratoires… Les risques reliés aux poussières dépendent aussi du type dont il s’agit. On peut observer chez les individus différents effets tels que :
  • Gêne respiratoire
  • Allergies
  • Effets toxiques sur l’organisme
  • Lésions au niveau du nez
  • Effets fibrogènes (ex. prolifération de tissus conjonctifs dans les poumons)
  • Cancer 

La dose que l’organisme va absorber varie en fonction de sa concentration et de la durée d’exposition au contaminant en question. Les risques de toxicité et l’intensité de la réaction sont proportionnels à l’absorption. L’état de santé et le bon fonctionnement des organes de l’individu peuvent également influencer le niveau d’intoxication à une substance. Généralement, les travailleurs qui fument le tabac voient les effets toxiques augmenter. La fumée de tabac peut augmenter les effets de la poussière sur les voies respiratoires puisqu’elle a déjà diminué l’efficacité des poumons ce qui ralentit leur nettoyage au niveau des cellules respiratoires. Par exemple, il a été démontré que le tabac et l’amiante et/ou la silice lorsque l’exposition est simultanée, créer une action synergique qui augmente les effets nocifs du contaminant. 

Comment réduire la quantité de poussières présentes dans l’environnement? 

  • Passer l’aspirateur au minimum une (1) fois par semaine; 
  • Épousseter au minimum une (1) fois par semaine; 
  • Laver toute la literie afin d’éliminer les acariens; 
  • Faire nettoyer les conduits de ventilation et de chauffage; 
  • Changez et lavez les filtres des purificateurs, climatiseurs, échangeurs d’air au minimum deux (2) fois par année; 
  • Limitez le nombre de tapis qui accumulent la poussière; 
  • L’achat de housse de couette, de matelas et d’oreillers anti acariens est fortement recommandé; 
  • Diminuer la présence de plantes dans les chambres. 
Quelles sont les conditions essentielles à respecter pour s’assurer de la conformité des prélèvements in situ?

Afin que vos prélèvements d’air en milieu intérieur reflètent le mieux possible l’état réel de la qualité d’air, nous vous demanderons de garder fermées les portes et fenêtres et de mettre hors tension:

  • Déshumidificateur
  • Purification d’air,
  • Échangeur d’air
  • Humidificateur,
  • Foyer/poêle
  • Climatiseur 

DURANT 24 HEURES AVANT VOTRE RENDEZ-VOUS, MERCI.

 

Comment ma résidence sera-t-elle inspecté?

Analyse de la qualité de l’air intérieur par l'identification des genres de spores de moisissures;

  • Analyse de la qualité de l’air extérieur par l'identification des genres de spores de moisissures;
  • Lecture des paramètres environnementaux de la maison, intérieur vs extérieur;
  • Observation générale de l’apparence de conformité de la mécanique de la résidence;
  • Observation générale de l’apparence de conformité de l’implantation physique de la résidence;
  • Observation générale de la cinétique de l’eau en potentiel d’infiltration, pentes négatives, etc.;
  • Observation générale de la cinétique de l’air, évaluation du potentiel de contamination croisée;
  • Observation générale des systèmes de chauffage et de climatisation, état de salubrité.
Les laboratoires d'analyse sont-ils certifiés?

Les travaux d’analyses en laboratoires sont certifiés conformes avec la norme internationale ISO 17025. Toutes les méthodes d’échantillonnages sont conformes aux normes et règlements de l’Institut de Recherche en Santé et Sécurité au Travail du Québec (IRSST) et aux règlements sur la Santé et la Sécurité au Travail (CNESST). La prise en charge des échantillons en laboratoire est réalisée par des biotechnologues, des microbiologistes et des chimistes spécialisés dans les secteurs de pointe de leur discipline respective. Toutes les opérations d’analyses réalisées en laboratoire sont reconnues ou accréditées selon la norme ISO/CEI 17025. Les diverses méthodologies d’analyse en laboratoire sont conformes aux normes internationales reconnues par NIOSH, OSHA, ASTM, AOAC, FDA BAM, CTFA, USP, APHA, ASM et U.S. Environmental Protection Agency (EPA). Les programmes internes du laboratoire en assurance et contrôle de la qualité (QA/QC) (Quality Assurance & Quality Control) sont aussi conformes avec la norme ISO 17025. Les travaux d’analyse du laboratoire sont également conformes avec les Standards de la SCHL et de Santé Canada.

Quels sont les principes de l'évaluation?

Prélèvement des spores de moisissures totales dans l’air. 

En ce qui concerne l’évaluation des particules fongiques aéroportées, aucune valeur limite d’exposition n’a été établie pour les moisissures. Néanmoins une recommandation recueillant un large consensus (Santé Canada, l’IRSST, L’INSPQ et plusieurs organisations américaines) a été émise soit qu’il faut comparer les concentrations et les types de moisissure échantillonnés à l’intérieur, aux moisissures prélevées à l’extérieur. En général et sauf exception (par temps froid), la charge fongique totale à l’intérieur ne devrait pas excéder celle de l’extérieur et l’identité des particules retrouvées dans l’air devrait être similaire, à l’intérieur comme à l’extérieur. 

Selon l’ACGIH (American Conference Of Governmental Industrial Hygienists), les concentrations et les espèces présentes dans l’air intérieur doivent être comparées avec celles retrouvées dans l’air extérieur (ou dans un échantillon dit "témoin") afin de déterminer s’il y a une source de contamination à l’intérieur d’un bâtiment.  S’il y a présence d’une source de prolifération à l’intérieur au moment de l’étude, les concentrations de micro-organismes seront plus élevées et les espèces retrouvées pourraient être différentes de celles retrouvées à l’extérieur. La présence confirmée et exclusive d’espèces pathogènes dans l’air intérieur est considérée comme inacceptable. Selon Santé Canada, le milieu intérieur peut présenter des possibilités de maladies causées par une exposition aux agents biologiques. Ces derniers peuvent comprendre les micro-organismes provenant des personnes, des animaux ou des insectes à l’intérieur d’un lieu ou encore de proliférations sur les surfaces ou dans l’eau stagnante. La poussière provenant de l’extérieur et de l’intérieur des milieux intérieurs comprend du pollen, des spores, des cellules, des débris de cellules et des insectes. De telles matières en suspension dans l’air peuvent causer des maladies infectieuses et des allergies chez les personnes vulnérables occupant ces milieux.

Les contaminants de nature fongiques. 

Moisissures, Spores de moisissures, Champignons et Levures. 

Le règne des champignons est constitué d’organismes diversifiés, incluant des formes macroscopiques, les macromycètes (visibles à l’œil nu, comme ceux qui sont comestibles par exemple), ainsi que des structures microscopiques, les micromycètes (invisibles à l’œil nu). Les moisissures deviennent visibles à l’œil nu lorsqu’elles s’enchevêtrent ensemble pour former des colonies. L’apparence des colonies peut être très diversifiée. Elles peuvent avoir un aspect cotonneux, granuleux ou de velours, et se présenter sous plusieurs couleurs comme le blanc, le noir, le vert, etc. Les moisissures sont omniprésentes dans l’environnement (air, eau, sol) et participent au recyclage de la matière organique en dégradant des composés comme le bois, les tissus, les feuilles d’arbres, etc. Toutes particules fongiques sont susceptibles de causer divers effets nocifs sur la santé, selon leur nature et leur quantité, le degré d’exposition et la sensibilité des personnes exposées. 

Le terme « moisissure » est une appellation commune pour désigner des champignons microscopiques qui se forment sur les aliments et les matériaux de construction. Ils se multiplient en émettant des spores dans l’air. Le diamètre des spores qui nous intéresse est d’environ cinq (5) micromètres et ceux-ci se retrouvent principalement dans l’air ambiant. Les particules de cette taille sont inhalables et par conséquent elles peuvent se déposer dans les alvéoles pulmonaires (pourraient occasionner des problèmes respiratoires). 

Les moisissures peuvent causer des maladies de plusieurs façons par les toxines qu’elles produisent (mycotoxines), par les allergènes qu’ils peuvent constituer, par des constituants biologiquement actifs de leur paroi cellulaire c’est-à-dire des constituants de leur enveloppe qui peuvent provoquer de graves signes d'inconfort chez les occupants.  Ces effets sont principalement d’ordre respiratoire (irritation et allergies) et immunologique. Les signes les plus communs de la présence de contaminants à l’intérieur de la maison se manifestent par l’apparition récurrente des symptômes suivants : irritation du nez, de la gorge et des yeux, maux de tête, nausées, déficiences du système immunitaire, fatigue, écoulement nasal, éternuements, difficulté respiratoire, douleurs thoraciques, toux, sinusite, rhinites, alvéolites, bronchites, asthme, pneumonies, otites, lésions, allergies cutanées, irritation de la peau, dermite, fièvre ou frissons. Ces effets toxiques sont dus à diverses substances produites par les champignons : les propagules ou spores servant à la reproduction du champignon, les mycotoxines ou substances chimiques associées aux spores ou vapeurs détectées à leur odeur caractéristique de moisis.  

Soulignons qu'il demeure difficile d'associer directement des symptômes ressentis par les occupants d'un bâtiment à un profil fongique révélé par les résultats d’analyse en laboratoire. Il est plus judicieux d’avoir l’avis d’un médecin à ce sujet. De plus, ces résultats ne peuvent être utilisés seuls pour déclarer une piètre qualité de l’air intérieur. Ils doivent être combinés aux observations in situ, et leur interprétation dépend de la précision des analyses conduites. Néanmoins, aucune contamination fongique ni accumulation d’eau la favorisant ne devrait être tolérée en milieu intérieur. En milieu intérieur, le principal élément déterminant la prolifération fongique est l’eau (infiltration, condensation, climat humide d'une plantation intérieure, etc.). Sans elle, il n’y a pas de croissance de moisissures possible. L’activité en eau (ou humidité) est donc l'élément le plus important à surveiller pour éviter une contamination.

Quelle est la méthode d'échantillonnage des spores de moisissures dans l'air?

Cette méthode est celle qui est mise de l’avant et proposée par Airtests Mattests 

Relevés microbiologiques d’air des spores de moisissures par Spores Trap. 

Les paramètres obtenus par ces prélèvements seront les GENRES, le DÉNOMBREMENT, la CONCENTRATION et l’ANNOTATION de la microbiologiste. 

Les spores de moisissures totales (viables et non viables) sont échantillonnées, permettant ainsi un décompte précis des particules fongiques totales dans l’air. Les échantillons d’air sont prélevés à l'aide d'une pompe électronique et d'une cassette de type Air-O-Cell, Allergenco-D ou de modèle équivalent. Cet échantillonneur de type trappe à spores pompe 75 litres (ou variable selon les conditions) d'air environnant à travers la cassette durant 5 minutes (ou variable). Cette cassette est munie d’une lame de microscope enduite d’une pellicule adhésive sur laquelle les particules présentes dans l’air prélevé y sont alors impactées. Les techniques de prélèvement s'appliquent aux spores de moisissures viables et non viables c’est-à-dire la quantité de spores totales.

Proportion des spores viables vs les non viables dans le compte total des moisissures

Cette méthode de calcul statistique est celle qui est préconisée par Airtests Mattests.

Il est important de savoir que la plupart des spores de moisissures, qu’elle soit viable et/ou non viable, soit considérées comme ayant un potentiel pathogène. En effet, même mortes, les spores peuvent provoquer des réactions allergiques. Lors d’une étude* réalisée sur une période de 2 ans, la collecte statistique des échantillons viables vs non viables a révélé la des écarts types aux ratios de 0.29 et 7.61 respectivement, affichant ainsi une valeur médiane de 3.95. Chez Airtests Mattests, d’après ce calcul statistique, nous attribuons une valeur par défaut indiquant que 40 % des spores échantillonnées sont composés de spores potentiellement viables et que par opposition, 60 % de la collecte de spores totales seraient ainsi non viables (non cultivables). 

*In a study it was found that the ratios between the total fungal spores collected by the Burkard sampler (Total counts) and the viable fungi collected by the Andersen sampler (Viables only) ranged between 0.29 and 7.61 Adhikari A., Sen M.M., Gupta-Bhattacharya S., Chanda S. (2004). Airborne viable, non-viable, and allergenic fungi in a 2-year study at five outdoor sampling stations. Science of the Total Environment.

Quelles sont les quantités d’échantillons requises pour une session de test d’air?

Dans des lieux à vocation résidentielle, le prélèvement d’air au compte total d’une trappe à spores (la matrice de prélèvement) pourra rapidement confirmer l’état général des lieux évalués, qu’ils soient sains ou non. C’est ainsi que dans une zone échantillonnée, que ce soit une pièce spécifique ou pour le survol d’un étage entier, à la sortie des résultats d’analyse en laboratoire nous obtenons toute l’information nécessaire qui nous permettra de connaître l’état général d’une situation, qu’elle soit conforme ou problématique. 

La plupart des spores de moisissures, qu’elle soit viable et/ou non viable sont considérées comme ayant un potentiel pathogène, car mêmes mortes, les spores peuvent causer des réactions allergiques. 

Avec les informations obtenues à partir d’une matrice d’échantillons, nous sommes en mesure de déterminer l’état général des lieux; identification des genres, quantité relative et concentration. Au bout du compte, tout tient dans la capacité d’interprétation des valeurs obtenues par les rédacteurs des rapports et dans leur capacité à transposer les informations obtenues au milieu expertisé. Les informations obtenues sont colligées afin d’offrir un plan personnalisé permettant de connaître la suite des étapes à suivre, lorsqu’applicable.

Quelle est la méthodologie pour les échantillons de contaminants viables?

ÉCHANTILLONS VIABLES… mise en culture par incubation.

Lorsqu’Airtests Mattests justifie la prise d’échantillons de spores viables sur milieu de culture aux fins d’incubation, nous appliquons à la lettre les directives du MDDELCC qui recommandent une première mise en incubateur de 8 à 10 jours avec repiquage de 8 à 10 jours additionnels. Lorsque la mise en culture est réalisée dans le respect de la méthodologie, il faut s’attendre à recevoir les résultats généralement dans un délai de 3 semaines! Nous savons que certains laboratoires décident d’opter pour un compromis de 8 à 10 jours de temps d’incubation, faisant abstraction du respect de la méthode dictée par le Ministère de l’Environnement. Cependant, il est important de savoir avant d’opter pour ce type d’analyse que la finalité de tout ce processus sera l’éradication totale et définitive des contaminants fongiques en milieu intérieur, votre milieu intérieur! Passez à la vitesse supérieure avec Airtests Mattests, obtenez les vraies réponses à vos vrais problèmes, dès maintenant.

Quels sont les relevés des paramètres environnementaux?

Relevés des paramètres environnementaux (complémentaires aux tests d’air)

  • GAZ CARBONIQUE (CO2)
  • MONOXYDE DE CARBONE (CO)
  • HUMIDITÉ RELATIVE (HR)
  • HUMIDITÉ DES MATÉRIAUX (%)
  • TEMPÉRATURE RÉELLE (°C)
  • GAZ FORMALDÉHYDE (HCHO) – (Service optionnel)
  • COMPOSÉS ORGANIQUES VOLATILS (COVT) – (Service optionnel)
Comment connaître l'état de la qualité de l'air de l'environnement intérieur dans les lieux étudiés?
  • Conformité de la qualité de l’air intérieur, lieux considérés sains aux fins d’habitation.
  • Non-conformité des lieux à risque potentiel pour la santé des occupants.
  • État des conditions propices à la prolifération fongique
  • Recommandations, les étapes à suivre au besoin
  • Solutions permettant le maintien d’une bonne qualité d’air.

INCLUSIONS 

  • Prélèvement(s) d’air intérieur
  • Prélèvement d’air extérieur, étalon comparatif
  • Technicien(ne) formé(e) à l’échantillonnage
  • Équipements de mesure et pompes
  • Matrices de prélèvements spécifiques
  • Taux de gaz carbonique ppm CO2;
  • Taux d’humidité relative % HR;
  • Température réelle des lieux
  • Hygrométrie des matériaux
  • Photos de l’état des lieux
  • Photographies des procédés
  • Analyse en laboratoire certifié
  • Rapport de laboratoire certifié
  • Interprétation par pictogrammes
  • Conclusion vulgarisée, intelligible
  • Confirmation de salubrité (si applicable)
  • Guide de mises en garde et sécurité
  • Rapport structuré et complet au format PDF
  • Grille d’interprétation et compréhension
  • Guide des moisissures et incidence sur la santé
  • Description des étapes à suivre, options offertes
  • Guide de gestion des moisissures, décontamination
  • Compendium des moisissures et incidences pathologiques
  • Guide d’information en prévention de la contamination
  • Grilles des épreuves immunes diagnostiques en annexe

Services optionnels

  • Taux de gaz formaldéhyde / aldéhyde formique (CH2O / HCHO)
  • Taux des composés organiques volatils totaux (COVT)

Qu’est-ce que le Radon?

Le radon est un gaz radioactif qui est issu de la décomposition naturelle de l’uranium présent dans les roches, le sol et l’eau souterraine. Il est inodore, incolore et sans goût. Le radon s’échappe du sol pour se retrouver dans l’air.

Pourquoi le radon est-il dangereux?

À l'extérieur, il ne représente aucun danger puisque sa concentration y est diluée. Cependant, il peut s'infiltrer dans les maisons ou tout autre bâtiment. Lorsqu'il se retrouve à l'intérieur, il y est emprisonné et il peut s'accumuler et atteindre des concentrations élevées. Dans ces cas, il peut alors être nocif pour la santé des occupants. Effectivement, à long terme, le seul risque réel connu lors d'une exposition dans un milieu où les concentrations y sont élevées est de développer le cancer du poumon. Cependant, les risques sont en fonction de trois (3) facteurs importants :

  • la concentration du radon
  • la durée d'exposition de l'occupant
  • ses habitudes liées au tabac. 

Le radon n'occasionne pas de trouble respiratoire (bronchite chronique ou emphysème), d'allergie, d'asthme ou de malformation congénitale.

Une étude menée par Santé Canada dans 15 000 maisons à travers le pays a démontré qu'une (1) maison sur dix (10) au Québec présente un problème de radon. En effet, 6,9 % des maisons de Montréal, 8,8 % des maisons de la région de Québec et 12,1 % des maisons de la région de Laval qui ont été testées ont présenté un problème de radon. Il faut noter que chaque maison est unique et qu'on ne peut pas se fier aux résultats des maisons voisines ni à la moyenne du quartier. Le radon s'accumule dans les pièces les plus basses et les moins bien ventilées d'un bâtiment, peu importe que la maison soit neuve ou vieille. Généralement, c'est au sous-sol qu'on retrouve les concentrations les plus élevées.

Au Canada, le radon est la deuxième principale cause de cancers du poumon après le tabagisme (pour les fumeurs) et la première cause de cancer du poumon chez les non-fumeurs. Les fumeurs sont encore plus concernés par le radon puisque leur risque de développer ce cancer est considérablement augmenté attribuable aux dommages déjà présents dans leurs poumons. On estime qu'un individu qui ne fume pas, mais qui est exposé à des concentrations élevées de radon tout au long de sa vie à une (1) chance sur 20 d'être atteint du cancer du poumon, contrairement à un fumeur qui possède une (1) chance sur trois (3). Le radon se désintègre en petites particules radioactives qui peuvent être inhalées. Lorsqu'elles se retrouvent au niveau des poumons, elles peuvent endommager les cellules pulmonaires. Ces dernières risquent de former des cancers lorsqu'elles se renouvellent, reproduisent. Les risques de cancer de poumon reliés au radon augmentent avec la concentration du radon dans l'environnement de l'individu, sa durée d'exposition ainsi que le tabagisme. Le radon ne provoque pas de trouble respiratoire, d'allergie, d'asthme ou de malformation congénitale. Il est seulement considéré comme un agent cancérogène. Au Canada, on estime que 16 % des décès reliés au cancer du poumon seraient associés à une exposition au radon.

Comment peut s'infiltrer le radon à l'intérieur de votre bâtiment?

Au cours d'une année, la pression de l'air à l'intérieur de votre maison est inférieure à celle contenue dans le sol autour de la fondation. Cet écart de pression permet aux gaz présents au niveau du sol de pénétrer à l'intérieur des bâtiments par une ouverture avec le sol. Que les bâtiments soient neufs, récents ou vieux, une ouverture est possible. Le radon peut pénétrer à l'intérieur d'un bâtiment par une fissure au niveau de la fondation, par une brèche autour de tuyaux, par un plancher non fini au sous-sol, par un plancher en terre battue, par les puisards, les vides sanitaires, les joints, les robinets, etc. Le radon s'accumule significativement dans les pièces les plus basses et celles qui sont moins bien ventilées (ex. le sous-sol). On peut retrouver le radon dans l'eau souterraine de petits puits privés ou communautaires. Le radon qui provient du sol peut se diluer et s'accumuler dans l'eau des puits. Par la suite, lorsque l'eau est agitée pendant la prise d'une douche, pendant la lessive... le radon se retrouve dans l'air. Il est à noter que le radon est beaucoup moins nocif lorsqu'il est ingéré que lorsqu'il est inhalé. Les risques pour la santé sont vraiment reliés à l'inhalation du gaz.

La quantité de radon présent à l'intérieur d'une habitation varie selon la concentration d'uranium et de radon présents dans le sol, le climat, la ventilation des lieux, l'étanchéité et l'isolation du bâtiment et finalement selon la pression négative. Ce qu'on explique ici, c'est que lorsque la pression de l'air est moins grande à l'intérieur d'un bâtiment qu'à l'extérieur, le radon peut pénétrer plus facilement par une ouverture.

Pour connaître la quantité de radon présent dans votre bâtiment, il faut la mesurer. L'unité de mesure du radon est le Becquerel par mètre cube, un (1) Bq correspond à une (1) désintégration radioactive par seconde. Santé Canada recommande que la concentration de radon présent soit en dessous de 200 Bq/m3. Par contre, même si les risques sont faibles en bas de 200 Bq/m3, aucun niveau n'est considéré sans risque. Chaque propriétaire doit décider du niveau qu'il est prêt à accepter. Santé Canada recommande de corriger la situation dans un délai de deux (2) ans si la concentration se situe entre 200 et 600 Bq/m3 et en moins d’un (1) an si les valeurs dépassent 600 Bq/m3.

Il est à noter qu'il ne faut pas se fier aux résultats de tests effectués dans les habitations autour puisque les concentrations de radon peuvent varier d'une maison à une autre bien qu'elles soient très rapprochées. Il est à noter qu'au Canada, les matériaux de construction comme les pierres, les briques, le béton ou le granite ne sont pas considérés comme des sources de radon. Les matériaux naturels extraits du sol comme le granite peuvent contenir de l'uranium. Cependant, en février 2010, Santé Canada a procédé à l'analyse de 33 types de granite achetés couramment au Canada et aucune ne contenait des concentrations importantes de radon.

Comment se fait l'échantillonnage?

Santé Canada recommande que la prise de mesure du radon soit faite sur une période d'au moins trois (3) mois et idéalement, durant l'automne ou l'hiver, lorsque la ventilation se trouve à être réduite. Le détecteur doit être installé à l'étage le plus bas du bâtiment là où les occupants passent un minimum de quatre (4) heures par jour. Un bâtiment peut être diagnostiqué en réalisant une mesure à court terme (un minimum de 7 jours), dans une pièce ou dans une zone représentative et régulièrement fréquentée. Par la suite, et afin d'obtenir des résultats plus précis, il est conseillé d'effectuer une lecture à long terme (au minimum 3 à 4 mois) généralement au sous-sol.

Que la construction soit neuve ou vieille, il est préférable de faire vérifier la présence de radon dans l'habitation. Note : Il est conseillé de suivre les recommandations des autorités nationales concernant les méthodes de mesure, leur période et les limites de concentration nécessitant une action pour diminuer le radon. Détection à court terme - Détecteur de radon en location pour 7 jours

L’appareil de détection électronique disponible en location permet de mesurer la moyenne de concentration de radon présent dans l'air pour une période de 7 jours et il donne même une réponse à partir du jour 1. L'appareil est alimenté par des batteries ce qui évite le branchement à une prise murale. Il permet d'identifier rapidement les endroits plus à risque dans n'importe lequel des milieux. C'est-à-dire, dans une maison, un lieu de travail, une école... Il s'agit, ici, de l'appareil le plus fiable sur le marché avec un taux d'exactitude de ±5 %. Les moyennes de concentration court terme sont souvent utilisées pour identifier les effets des actions prises pour diminuer le niveau de radon (ex. : modification de la ventilation). Ces moyennes peuvent aussi être utilisées pour avoir une estimation générale, mais pertinente, des niveaux de concentration, dans le cas où il est impossible de réaliser une mesure à long terme.

Comment cela fonctionne-t-il?

La détection électronique du radon est basée sur la diffusion du gaz dans une chambre de détection. Lorsque les atomes de radon se désintègrent, ils émettent des particules Alpha chargées en énergie. Ces particules sont alors identifiées par une LED (diode) photovoltaïque en silicium. Chacun de ces Alpha génère une petite impulsion électrique lorsqu'elle percute la diode. Elle est alors convertie et augmentée pour produire un signal électrique. L’amplitude maximum de ce signal électrique est numérisée par un convertisseur numérique (ADC) et cette amplitude est proportionnelle à l’énergie des particules alpha percutant la LED (diode photovoltaïque). Le microcontrôleur enregistre le temps et la force de chaque particule détectée. Cette information est utilisée afin de calculer la concentration moyenne en radon, et ce de façon hebdomadaire. Le système fonctionne à basse tension, ce qui lui permet de fonctionner pendant 3 années consécutives avant de remplacer les piles. Détection à long terme - sur une période d'au moins trois (3) mois

On retrouve dans presque tous les bâtiments du radon, l'important c'est de connaître combien il y en a. Il faut alors être en mesure de le quantifier. Dans une maison, les concentrations de radon varient d'une journée à l'autre, d'une heure à l'autre. De ce fait, la mesure la plus exacte pour déterminer la présence ou non d'un problème est de mesurer le gaz sur une période d'au moins trois (3) mois. Il est préférable de faire ces mesures au cours de l'automne ou de l'hiver, et que le détecteur soit installé à l'étage le plus bas de l'habitation. L’option la plus populaire est celle où le consommateur se procure une trousse de mesure à radon à long terme et l’installe lui-même à la maison. Les résultats obtenus après trois (3) mois peuvent représenter assez fidèlement l'exposition moyenne annuelle de radon pour laquelle est exposé l'occupant.

Comment les résultats sont-ils interprétés?

Santé Canada recommande que le taux de radon ne dépasse pas la limite de 200 becquerels/m3.

  • FDA américaine recommande que le taux de radon ne dépasse pas la limite de 150 becquerels/m3.
  • L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) recommande que la moyenne annuelle de concentration du radon à l'intérieur soit plus basse que 100 becquerels/m3.
Vos résultats dépassent la limite acceptable de radon émis par le Gouvernement du Canada?

Protection individuelle

  • Dans le cas de fumeurs chroniques, il est important dans un premier lieu de cesser de fumer. Les risques de développer le cancer du poumon associé au radon en seront diminués.
  • Correction de l'habitation
  • Santé Canada recommande de corriger la situation dans un délai de deux (2) ans si la concentration se situe entre 200 et 600 Bq/m3 et en moins d’un (1) an si les valeurs dépassent 600 Bq/m3. Qu'il y ait présence de fumeurs ou non dans la résidence, des corrections devraient y être apportées.
  • Colmater les fissures au niveau de la fondation;
  • Sceller les ouvertures qui sont en contact avec le sol;
  • S'il y a présence de puisards, s'assurer qu'ils sont couverts et ventilés vers l'extérieur;
  • Améliorer la ventilation dans la maison et encore plus au sous-sol.

Si les mesures obtenues sont très élevées, les corrections mentionnées précédemment pourraient ne pas être suffisantes. Dans ce cas, il faudra faire appel à un entrepreneur qualifié en radon. Des systèmes qui permettent d'évacuer le radon présent autour des fondations peuvent être installés afin d'empêcher qu'il puisse pénétrer à l'intérieur de l'habitation. Après de tels travaux, il est préférable de mesurer à nouveau les concentrations de radon afin de s'assurer de l'efficacité des corrections apportées.

Il est important de bien choisir l'entreprise qui procédera à de tels travaux. Une liste d'entreprises certifiées est disponible sur le site du Programme national de compétence sur le radon au Canada de Santé Canada. Vous prévoyez faire construire votre maison, vous pouvez prévenir les infiltrations de radon.

Il est possible d'utiliser des techniques qui permettent de réduire au minimum l'infiltration de radon dans la maison. Les entrepreneurs peuvent procéder à ce genre d'intervention avant la construction de votre habitation, ceci réduisant les coûts si de telles procédures étaient utilisées après la construction.

Peut-on détecter la COVID-19 dans l’air et sur les surfaces?

Depuis plusieurs mois, le monde entier fait face au COVID-19, une maladie respiratoire provenant d’un virus qui se transmet d’un individu à un autre. La principale voie d’infection se fait par la transmission de petites gouttelettes provenant d’une personne infectée lorsqu’elle tousse ou éternue. Les individus doivent se retrouver à moins de deux (2) mètres de distance. Il est également possible qu’une personne puisse contracter la COVID-19 en touchant sa bouche, son nez ou ses yeux après un contact avec des surfaces ou des objets qui sont contaminés. 

Cette voie de transmission n’est peut-être pas la voie d’infection la plus directe, mais elle demeure quand même un facteur de risque. De récentes études suggèrent que le virus du SRAS-CoV-2 peut demeurer vivant et infectieux sur les surfaces pendant des heures voire même des jours selon le type de surface. Les coronavirus peuvent demeurer infectieux sur les surfaces jusqu’à 9 jours. Des chercheurs de l’Université de la Ruhr, à Bochum en Allemagne, avancent de leur côté, dans une recension de toute la recherche publiée à ce jour, que le coronavirus peut être actif pendant neuf jours sur des surfaces sèches comme le plastique, le métal et le verre. Une température ambiante et une forte humidité contribuent à prolonger la durée de vie du virus, démontre aussi cette étude allemande. 

Comment se fait l'échantillonnage?

Depuis peu, la présence ou l’absence du matériel génétique viral dans l’air peut désormais être testée. Un nouveau test moléculaire a été conçu et il peut être utilisé afin de démontrer l’efficacité des protocoles de nettoyage d’un environnement intérieur. Il consiste en un test RT-qPCR qui cible de façon précise le gène N du virus-nucléocapside. 

Les prélèvements sont réalisés à l’aide d’une cassette et d’une pompe qui aspire 1000 litres d’air (1 mètre cube) en 50 minutes et les résultats vous indiqueront s’il y a présence ou absence de deux (2) indicateurs provenant du virus. Un résultat « détecté » pour l’un ou l’autre des indicateurs pourra vous confirmer avec certitude que la zone de prélèvement contenait des particules du coronavirus. 

De plus, la présence ou l’absence du matériel génétique viral sur les surfaces peut également être testée afin de compléter votre échantillonnage. Ce dernier, consiste en l’extraction de l’ARN de virus retrouvé sur les surfaces afin de détecter le gène E appartenant au virus responsable de la COVID-19. Ces procédures d’analyses sont conformes à la norme ISO 15216. 

Les prélèvements sont réalisés à l’aide d’un écouvillon et les résultats vous indiqueront s’il y a présence ou absence de gène provenant de l’enveloppe virale du COVID-19. Un résultat « présent » ou « absence » du gène vous permettra de confirmer avec certitude que la zone de prélèvement contenait des particules du coronavirus responsable de la COVID-19. 

Avec la situation mondiale actuelle, soyez assurés que nos employés se plient aux protocoles de sécurité. Les équipements de protection individuelle sont systématiquement utilisés à chaque visite. Ces prélèvements doivent être réalisés du lundi au mercredi afin de respecter les chaînes de froids pour les transferts d’échantillons.

De quoi sont composés le fumées de soudage?

Poussières de métaux et fumée de soudage, chrome hexavalent (Cr 6) 

C’est en 1798 que le chrome métallique fut isolé par Nicolas Louis Vauquelin. On le retrouve naturellement dans l’environnement en petite quantité. Il se présente sous la forme d’un métal dur gris d’acier. Ses principaux atouts sont de pouvoir résister au ternissement et à la corrosion avec le temps. Il possède plusieurs états d’oxydation allant de 2 à 6. Le chrome hexavalent ou chromate (Cr VI) est très oxydant et il est le sixième état d’oxydation de l’élément chrome. 

Son utilisation est principalement reconnue dans le domaine de la métallurgie. En effet, il est utilisé pour sa finition plus brillante au matériel. Il lui donne en même temps ses propriétés soit une résistance à la corrosion. Il est également utilisé à la fabrication de pigments, au traitement des surfaces métalliques, au tannage du cuir et à la préservation du bois. On le retrouve également dans le ciment et dans la poussière de mortier. Son utilisation dans le milieu industriel fait en sorte qu’il peut être rejeté dans l’environnement. 

Comment le Cr 6 est-il créé?

Le chrome hexavalent est une fabrication de l'homme. Cet état du chrome est connu pour être toxique et pour avoir des effets irritants et des effets sensibilisants (réactions allergiques) sur la santé des individus qui sont en contact. Il traverse les membranes biologiques facilement.

Le CR 6 est-il dangereux?

En effet, le chrome hexavalent peut pénétrer à l'intérieur du corps humain par les voies respiratoires ou par contact direct avec la peau ou si un individu mange dans un milieu contaminé. Les effets irritants du chrome sont :

  • des rougeurs ou ulcères au niveau de la peau et du nez
  • des maux de gorge
  • de la rougeur dans les yeux
  • de la toux et des difficultés respiratoires
  • des ulcères d'estomac, gastriques et œsophagiens. 

Les réactions allergiques peuvent entraîner des écoulements nasaux, des bronchites, de l'asthme et de la fibrose pulmonaire. Le chrome hexavalent peut aussi donner le cancer des poumons et des bronches. Les personnes qui fument du tabac peuvent voir les risques reliés au chrome augmenter. Selon la documentation, il est estimé que 10 % du chrome hexavalent ingéré est absorbé par le tractus gastro-intestinal. Lorsqu'il est inhalé, entre 12 et 30 % du chrome est absorbé. Il est élimé par l'organisme dans l'urine lorsqu'il est ingéré et par les selles lorsqu'il est inhalé. Lors d'études réalisées dans l'industrie du chromage, on a remarqué une corrélation entre l'exposition au chrome hexavalent et l'apparition d'un cancer des poumons ou d’un cancer nasal. On a également conclu que la durée de l'exposition pouvait également être un facteur important dans le développement de ce cancer. D'autres études dans le secteur de production de pigments à base de chromate ont également démontré une augmentation du nombre de cancers des poumons chez les travailleurs. Encore là, une association a été faite en lien avec la durée et le niveau d'exposition. 

Chez les travailleurs, la principale source d'exposition au chrome hexavalent est par inhalation et par absorption cutanée. Les ouvriers les plus exposés au chromate sont ceux qui travaillent dans la fabrication de composés et de pigments à base de chromates, dans la production d’acier inoxydable, dans le soudage, dans le placage au chrome, dans la production de ferrochrome, dans le traitement du bois et dans l'industrie du tannage du cuir. C'est par les procédés industriels en lien avec le chrome que l’exposition des travailleurs à des substances toxiques du chrome hexavalent se produit. 

Il est possible que la population soit exposée au chrome hexavalent par l'alimentation, par l'eau potable et par l'air ambiant des résidences. En effet, les individus qui vivent près de décharges non contrôlées contenant des résidus dangereux ou d’usines où l’on utilise du chrome pourraient être plus exposés au chrome hexavalent que le reste de la population. En effet, il est un déchet industriel qui peut être rejeté dans l’environnement lors de la production d’électricité, du finissage des métaux et du traitement du bois. 

Qu’est-ce que le décompte particulaire?

La source majeure d’exposition des travailleurs au Cr (VI) se produit pendant le « travail à chaud », comme le soudage d’acier inoxydable ou d’autres alliages d’acier contenant du chrome métallique. Les fumées composées de gaz et de particules métalliques, dont le chrome hexavalent, sont émises dès que la température atteint le point de fusion (196˚ C) du CrO3; ces fumées toxiques sont alors inhalées par les travailleurs et par les gens qui sont à proximité. C’est dans ce contexte de travail à haut risque que toutes les mesures préventives doivent être appliquées pour préserver la santé des travailleurs. 

Les résultats de l’analyse guideront alors les intervenants vers le type de solutions à envisager : ventilation mécanique et/ou port d’équipements de protection appropriés et conformes aux règlements sur la santé et sur la sécurité au travail en vigueur.

Que sont les fumées de soudage?

Les fumées de soudage sont un mélange complexe d'oxyde, de silicates et de fluorures métalliques. La fumée se forme lorsqu'un métal est chauffé à une température plus élevée que son point d'ébullition. Les vapeurs qui se dégagent se condensent pour produire de très fines particules solides qui proviennent du matériau soudé. Sa composition est variable en fonction des métaux présents dans les pièces à assembler. 

Par exemple, la fumée de soudage provenant de silice ou de fluorure contient de la silice amorphe, des silicates et des fluorures métalliques. Pour celles qui proviennent du soudage de pièces en acier doux, on retrouve principalement du fer et de petites quantités de particules de métaux ajoutés (chrome, nickel, manganèse, molybdène, vanadium, titane, cobalt, cuivre, etc.). La fumée renferme principalement du chrome ou du nickel peut provenir de soudage d'acier inoxydable. 

Le revêtement des pièces à souder peut se retrouver dans les fumées de soudage et certains peuvent être toxiques pour la santé du travailleur. 

Par exemple : 

  • Les produits employés pour le travail des métaux comme les huiles et les produits antirouille
  • La couche de zinc qu'on retrouve sur l'acier galvanisé
  • Le cadmium sur les métaux cadmiés
  • Les solvants et la peinture
  • Les apprêts qui sont faits à base d'oxyde de plomb 
  • Quelques revêtements de plastiques

Il est préférable d'enlever le revêtement des faces à souder avant de procéder à soudure afin de diminuer les fumées de soudage. Cette étape peut se faire à l'aide de produits de décapage approprié. Ne jamais procéder par ponçage puisque cette technique produit des poussières qui peuvent être toxiques. Parfois, lorsque le revêtement est très toxique, il faut l'enlever par voie humide sous vide. 

Les fumées de soudage sont-elles nocives?

Une exposition inadéquate à la fumée de soudage peut entraîner une irritation des yeux et des voies respiratoires puisque plusieurs oxydes de métaux ou les gaz libérés peuvent être irritants. Le soudeur, lorsqu'il est exposé à des concentrations élevées de gaz ou de particules irritantes, peut développer de l'œdème pulmonaire. Dans la littérature, on rapporte que des soudeurs qui ont eu une exposition accidentelle à de fortes concentrations de gaz irritants ont développé un syndrome d'irritation bronchique qui a même provoqué des symptômes d'obstruction branchiale. Les risques pour la santé des individus exposés dépendent de plusieurs facteurs :

  • le type de procédé de soudage
  • la composition du matériau à souder
  • le type de revêtement présent
  • la concentration 
  • les conditions d'exposition à la fumée de soudage (type de ventilation, aire ouverte ou espace clos). 

Les pratiques du travailleur peuvent avoir aussi un impact sur l'exposition (enlever les vêtements, nettoyage des surfaces...). 

Les travailleurs peuvent être exposés à la fièvre des fondeurs. Cette dernière est causée par l'inhalation d'oxydes de certains métaux comme le magnésium, le zinc et le cuivre. Dans de rares cas, l'aluminium, le cadmium, le fer, le manganèse et le nickel peuvent provoquer la fièvre des fondeurs. Les symptômes observés sont : de la fièvre, des frissons, un mal de gorge, des douleurs musculaires, des raideurs, de la transpiration, un goût métallique, des nausées, des vomissements et une augmentation de la soif. Tous ces symptômes peuvent apparaître de quatre (4) à huit (8) heures après l'exposition. Ils disparaissent d'eux-mêmes environ 24 à 48 heures après. 

À long terme, les travailleurs peuvent développer des problèmes de santé plus chronique. Généralement, les effets observés sont la rhinite, la bronchite chronique, des lésions au niveau de la peau et des muqueuses, une augmentation des infections pulmonaires et des pneumoconioses (fibrose au niveau des poumons). Des cas où des travailleurs ont développé de l'asthme lorsque la fumée de soudage contenait du zinc ont été notés dans la littérature. 

Les métaux qui sont détectés dans l'analyse des fumées de soudage sont généralement les suivants : l'aluminium (Al), l'antimoine (Sb), le béryllium (Be), le cadmium (Cd), le chrome (Cr), le cuivre (Cu), le cobalt (Co), le fer (Fe), le manganèse (Mn), le molybdène (Mo), le nickel (Ni), le titane (Ti), le vanadium (V) et le zinc (Zn).

Que sont les Composés Organiques Volatils?

Les contaminants responsables de la pollution chimique de l’air. | Les polluants chimiques de l’air sont des gaz, des nanoparticules ou des microparticules provenant d’appareils de combustion, de la fumée de tabac, de produits domestiques et de soins personnels, et de divers matériaux de construction et de meubles pouvant contenir de grandes quantités de composés organiques volatils (COV).

Test et détection des composés organiques volatils (COV)

Le débit d’air présent dans les maisons ou dans les bureaux est une super-autoroute pour les composés chimiques qui créent des odeurs, de la fumée et des gaz. Cela favorise la propagation de substances chimiques appelées composés organiques volatils (COV); les plus connues sont les produits pétroliers comme les carburants, le formaldéhyde et l’acétone. Ils peuvent se dégager d’autres sources telles que :

  • La fumée de cigarette
  • Les insecticides
  • Les tuiles de plancher
  • Matériaux de construction
  • Les meubles
  • Les moquettes
  • Les mousses isolantes
  • Les nettoyants
  • Les peintures
  • Les produits de nettoyage
  • Les vernis à ongles
  • Les vernis à plancher
  • Les aérosols
  • L’alcool à réchaud
  • Les assainisseurs d’air
  • Les bois de charpente
  • La cire et le cirage
  • Les colles de construction
  • Les composants électriques
  • Les produits de cosmétique
  • Les nettoyants ménagers
  • Les décapants
  • Les détachants
  • Les détergents
  • Les diluants
  • Fixatifs à cheveux

Comme leur nom l’indique, les composés organiques volatils (COV) se définissent en trois principaux points : 

  • Ils sont un regroupement de deux ou de plusieurs éléments; 
  • Ils sont d’origine biologique parce qu’ils renferment du carbone et de l’hydrogène;
  • Ils sont considérés comme volatils puisqu’ils s’évaporent à la température ambiante et qu’on peut les vaporiser facilement.

Le carbone et l’hydrogène servent à la confection de plusieurs produits chimiques; cela fait en sorte que les COV sont présents dans une vaste étendue de ces produits et qu’il y a plusieurs sources possibles d’émission de COV dans l’air intérieur (à ce sujet, voir la liste ci-dessus). Plusieurs sont reconnus comme étant toxiques, et certains, comme le benzène et le formaldéhyde, ont été identifiés comme étant cancérogènes. 

Même si l’on n’a pas recensé d’effets nocifs sur la santé pour les autres COV, on demeure tout de même dans l’incertitude quant au risque que pourrait engendrer une longue exposition à ce type de produits chimiques à des taux couramment présents dans les maisons. Bien que l’on s’accorde sur le fait que la plupart des COV comportent peu de risques pour la santé, la vigilance demeure de mise, puisque les effets d’une exposition aux COV diffèrent d’un contexte à l’autre; cela dépend des taux et de la durée d’exposition, et, surtout, de la sensibilité de chaque personne aux différentes substances chimiques. Par mesure de précaution, il est recommandé de réduire, si possible, les taux de COV.

C’est le caractère organique des COV, puisqu’ils sont à base d’hydrocarbures, qui les rend volatils : c’est-à-dire qu’ils s’évaporent et qu’ils se vaporisent à température ambiante. On peut penser, par exemple, à l’essence, un produit pétrolier issu d’une multitude de composés organiques, qui réagit comme tel. On peut penser aussi aux colles constituées de parties d’animaux bouillies (hydrocarbures) qu’on utilise dans la production de produits de bois, des revêtements de sol en vinyle, etc., et qui se vaporisent ou qui produisent des effluves gazeux (dégagement gazeux), et ce, même après avoir durci.

Ce qui rend la compréhension de l’activité des COV plus difficiles c’est qu’on ne distingue pas l’évaporation de la vaporisation, toutes deux étant considérées comme le changement d’un solide à l’état liquide ou gazeux ou à l’état de vapeur liquide. Pour être plus juste, il faut se référer uniquement à la notion de vaporisation, dans les cas de matière émanant d’organisme biologique et non transformé par l’humain. 

D’autres organismes biologiques, comme les moisissures qui diffusent leurs spores dans l’air ambiant, les matières fécales des acariens, la poussière, ont la capacité de vaporiser des protéines nuisibles qui affectent la muqueuse des poumons. Ces derniers jouent un rôle important dans la pollution de l’environnement intérieur avec des émissions parfois bénignes, mais le plus souvent dangereuses pour la santé, et ce, à court ou à long terme.

Polluants provenant de meubles et de matériaux de construction.

Une forte proportion de COV se retrouve dans des produits domestiques courants tels : des meubles, des matelas, des armoires, des matériaux de construction, du papier peint, des produits nettoyants et de la colle. Ces produits peuvent dégager des gaz dans l’air intérieur; c’est ce qu’on appelle des « émanations de gaz ». On doit également tenir compte du fait que des matériaux de construction, comme les isolants qui contiennent de l’amiante et la peinture qui contient du plomb, peuvent libérer des poussières et des particules nocives lorsqu’ils sont manipulés, surtout lors de travaux de rénovation qui nécessitent leur déplacement ou leur retrait.

Encore une fois, Airtests Mattests vous conseille de vous renseigner sur les risques pour la santé que peuvent engendrer certains produits ménagers et certains matériaux de construction, et sur les précautions à prendre avant d’enclencher des travaux qui pourraient compromettre la santé des résidents ou de votre famille. De plus, en cas d’exposition, les jeunes enfants sont le plus à risque, car leur appareil respiratoire n’est pas complètement développé. Il faut donc les protéger davantage et être attentif à l’apparition des symptômes relatifs à l’exposition de COV : irritations des yeux, des voies respiratoires et digestives, maux de tête, sensations d’ivresse, de vertige et de nausée.

 

Les produits toxiques domestiques sont-ils une source de COV?

Une exposition à ces produits se fait par contact direct, ingestion ou inhalation. Les effets sur la santé varient selon la durée d'exposition : 

Une exposition à court terme survient au moment de l'application du produit. Cela peut engendrer des nausées, étourdissements, des réactions allergiques ou de l'irritation au niveau des yeux, de la peau et des voies respiratoires. 

Une exposition à long terme, quant à elle, peut entraîner de l'hypersensibilité et parfois même le cancer. Certains COV sont plus dangereux que d'autres, par exemple les BTEX :

  • Benzène : infection de la moelle osseuse, leucémie et dépression du système nerveux;
  • Toluène : maux de tête, nausées, étourdissement et dépression du système nerveux;
  • Ethylbenzène : asthénie, des céphalées et une irritation des yeux et des voies respiratoires
  • Xylènes : nausées, fatigue, étourdissements, problèmes aux reins et au foie.

Ces quatre COV sont retrouvés principalement dans des produits créés à base de pétrole comme les adhésifs, les diluants, les solvants, les décapants, les vernis, la peinture et la teinture...

Afin de prévenir une exposition aux COV, il est possible de penser à utiliser des produits ménagers beaucoup moins toxiques et donc plus écologiques. Sinon, il faut s'assurer que l'entreposage des produits est conforme et prendre les bonnes précautions lorsque vous les utilisez.

Qu’influence les Composés Organiques Volatils (COV) en milieu de travail?

La présence en concentration trop élevée de COV en milieu de travail peut entraîner une baisse du rendement et de la performance du personnel. Ces sources d’inconfort ont une incidence directe sur le taux d’absentéisme (répercussions sur l’ensemble de la chaîne de production). Les composés organiques volatils (COV) ont un impact direct sur la santé. Plusieurs normes de qualité de l’air ont été établies afin de protéger les humains contre les différents polluants susceptibles de nuire à leur santé. Les symptômes les plus communs sont les maux de tête, les irritations cutanées et les difficultés respiratoires.

Comment procède-t-on aux tests et à la détection des composés organiques volatils (COV)?

Le débit d’air présent en milieu intérieur est une super autoroute pour les composés chimiques qui créent des odeurs, de la fumée et des gaz. Cela favorise la propagation de substances chimiques appelées composés organiques volatils (COV); les plus connues sont les produits pétroliers comme les carburants, le formaldéhyde et l’acétone. 

Ils peuvent se dégager d’autres sources telles que :

  • Aérosols
  • Adhésifs et colles
  • Produits nettoyants
  • Composantes électriques
  • Matériaux de construction
  • Matériaux isolants
  • Solvants et diluants
  • Peintures et vernis
  • Décapants

Comme leur nom l’indique, les composés organiques volatils (COV) se définissent en trois principaux points : 

  • ils sont un regroupement de deux ou de plusieurs éléments; 
  • ils sont d’origine biologique parce qu’ils renferment du carbone et de l’hydrogène;
  • ils sont considérés comme volatils puisqu’ils s’évaporent à la température ambiante et qu’on peut les vaporiser facilement. 

Le carbone et l’hydrogène servent à la confection de plusieurs produits chimiques; cela fait en sorte que les COV sont présents dans une vaste étendue de ces produits et qu’il y a plusieurs sources possibles d’émission de COV dans l’air intérieur (à ce sujet, voir la liste ci-dessus).

Plusieurs COV sont reconnus comme étant toxiques, et certains, comme le benzène et le formaldéhyde, ont été identifiés comme étant cancérogènes. Même si l’on n’a pas recensé d’effets nocifs sur la santé pour les autres COV, on demeure tout de même dans l’incertitude quant au risque que pourrait engendrer une longue exposition à ce type de produits chimiques à des taux couramment présents dans les maisons. Bien que l’on s’accorde sur le fait que la plupart des COV comportent peu de risques pour la santé, la vigilance demeure de mise, puisque les effets d’une exposition aux COV diffèrent d’un contexte à l’autre; cela dépend des taux et de la durée d’exposition, et, surtout, de la sensibilité de chaque personne aux différentes substances chimiques. Par mesure de précaution, il est recommandé de réduire, si possible, les taux de COV.

C’est le caractère organique des COV, puisqu’ils sont à base d’hydrocarbures, qui les rend volatils : c’est-à-dire qu’ils s’évaporent et qu’ils se vaporisent à température ambiante. On peut penser, par exemple, à l’essence, un produit pétrolier issu d’une multitude de composés organiques, qui réagit comme tel. On peut penser aussi aux colles constituées de parties d’animaux bouillies (hydrocarbures) qu’on utilise dans la production de produits de bois, des revêtements de sol en vinyle, etc., et qui se vaporisent ou qui produisent des effluves gazeux (dégagement gazeux), et ce, même après avoir durci.

Ce qui rend la compréhension de l’activité des COV plus difficiles est qu’on ne distingue pas l’évaporation de la vaporisation : toutes deux étant considérées comme le changement d’un solide à l’état liquide ou gazeux ou à l’état de vapeur liquide. Pour être plus juste, il faut se référer uniquement à la notion de vaporisation dans les cas de matière émanant d’organisme biologique non transformé par l’humain. D’autres organismes biologiques, comme les moisissures qui diffusent leurs spores dans l’air ambiant, les matières fécales des acariens, la poussière, ont la capacité de vaporiser des protéines nuisibles qui affectent la muqueuse des poumons. Ces derniers jouent un rôle important dans la pollution de l’environnement intérieur avec des émissions parfois bénignes, mais le plus souvent dangereuses pour la santé, et ce, à court ou à long terme. Une exposition à court termine, survient au moment de l'application des produits. Cela peut engendrer des nausées, étourdissements, des réactions allergiques ou de l'irritation au niveau des yeux, de la peau et des voies respiratoires.

Une exposition à long terme, quant à elle, peut entraîner de l'hypersensibilité et parfois même le cancer.

Composés organiques volatils (test de base identifiant plus de 30 composantes)

  • 1,3-dichloropropane
  • Tétrachloroéthène
  • Dibromochlorométhane
  • ChlorobenzèneÉthylbenzène
  • m+p Xylènes
  • Xylène
  • Styrène
  • Bromoforme
  • 1,3,5-triméthylbenzène
  • 1,2,4-Triméthylbenzène
  • 1,3-dichlorobenzène
  • 1,4-dichlorobenzène
  • Sommation des xylènes
  • 1,1,2,2-Tétrachloroéthane
  • Sommation des 1,2-dichloroéthène (t+c)
  • Sommation des 1,3-dichloropropène (t+c)
  • 1,1-dichloroéthène
  • Dichlorométhane
  • 1,2-dichloroéthène (trans)
  • 1,1-dichloroéthane
  • 1,2-Dichloroéthène (cis)
  • Chloroforme
  • 1,1,1-trichloroéthane
  • Tétrachlorure de carbone
  • Benzène
  • 1,2-dichloroéthane
  • Trichloroéthène
  • 1,2-dichloropropane
  • Bromodichlorométhane
  • 1,3-dichloropropène (cis)
  • Toluène
  • 1,3-dichloropropène (trans)
  • 1,1,2-trichloroéthane
Quels sont les principes de l'évaluation?

Prélèvement des spores de moisissures totales dans l’air. 

En ce qui concerne l’évaluation des particules fongiques aéroportées, aucune valeur limite d’exposition n’a été établie pour les moisissures. Néanmoins une recommandation recueillant un large consensus (Santé Canada, l’IRSST, L’INSPQ et plusieurs organisations américaines) a été émise soit qu’il faut comparer les concentrations et les types de moisissure échantillonnés à l’intérieur, aux moisissures prélevées à l’extérieur. En général et sauf exception (par temps froid), la charge fongique totale à l’intérieur ne devrait pas excéder celle de l’extérieur et l’identité des particules retrouvées dans l’air devrait être similaire, à l’intérieur comme à l’extérieur. 

Selon l’ACGIH (American Conference Of Governmental Industrial Hygienists), les concentrations et les espèces présentes dans l’air intérieur doivent être comparées avec celles retrouvées dans l’air extérieur (ou dans un échantillon dit "témoin") afin de déterminer s’il y a une source de contamination à l’intérieur d’un bâtiment.  S’il y a présence d’une source de prolifération à l’intérieur au moment de l’étude, les concentrations de micro-organismes seront plus élevées et les espèces retrouvées pourraient être différentes de celles retrouvées à l’extérieur. La présence confirmée et exclusive d’espèces pathogènes dans l’air intérieur est considérée comme inacceptable. Selon Santé Canada, le milieu intérieur peut présenter des possibilités de maladies causées par une exposition aux agents biologiques. Ces derniers peuvent comprendre les micro-organismes provenant des personnes, des animaux ou des insectes à l’intérieur d’un lieu ou encore de proliférations sur les surfaces ou dans l’eau stagnante. La poussière provenant de l’extérieur et de l’intérieur des milieux intérieurs comprend du pollen, des spores, des cellules, des débris de cellules et des insectes. De telles matières en suspension dans l’air peuvent causer des maladies infectieuses et des allergies chez les personnes vulnérables occupant ces milieux.

Les contaminants de nature fongiques. 

Moisissures, Spores de moisissures, Champignons et Levures. 

Le règne des champignons est constitué d’organismes diversifiés, incluant des formes macroscopiques, les macromycètes (visibles à l’œil nu, comme ceux qui sont comestibles par exemple), ainsi que des structures microscopiques, les micromycètes (invisibles à l’œil nu). Les moisissures deviennent visibles à l’œil nu lorsqu’elles s’enchevêtrent ensemble pour former des colonies. L’apparence des colonies peut être très diversifiée. Elles peuvent avoir un aspect cotonneux, granuleux ou de velours, et se présenter sous plusieurs couleurs comme le blanc, le noir, le vert, etc. Les moisissures sont omniprésentes dans l’environnement (air, eau, sol) et participent au recyclage de la matière organique en dégradant des composés comme le bois, les tissus, les feuilles d’arbres, etc. Toutes particules fongiques sont susceptibles de causer divers effets nocifs sur la santé, selon leur nature et leur quantité, le degré d’exposition et la sensibilité des personnes exposées. 

Le terme « moisissure » est une appellation commune pour désigner des champignons microscopiques qui se forment sur les aliments et les matériaux de construction. Ils se multiplient en émettant des spores dans l’air. Le diamètre des spores qui nous intéresse est d’environ cinq (5) micromètres et ceux-ci se retrouvent principalement dans l’air ambiant. Les particules de cette taille sont inhalables et par conséquent elles peuvent se déposer dans les alvéoles pulmonaires (pourraient occasionner des problèmes respiratoires). 

Les moisissures peuvent causer des maladies de plusieurs façons par les toxines qu’elles produisent (mycotoxines), par les allergènes qu’ils peuvent constituer, par des constituants biologiquement actifs de leur paroi cellulaire c’est-à-dire des constituants de leur enveloppe qui peuvent provoquer de graves signes d'inconfort chez les occupants.  Ces effets sont principalement d’ordre respiratoire (irritation et allergies) et immunologique. Les signes les plus communs de la présence de contaminants à l’intérieur de la maison se manifestent par l’apparition récurrente des symptômes suivants : irritation du nez, de la gorge et des yeux, maux de tête, nausées, déficiences du système immunitaire, fatigue, écoulement nasal, éternuements, difficulté respiratoire, douleurs thoraciques, toux, sinusite, rhinites, alvéolites, bronchites, asthme, pneumonies, otites, lésions, allergies cutanées, irritation de la peau, dermite, fièvre ou frissons. Ces effets toxiques sont dus à diverses substances produites par les champignons : les propagules ou spores servant à la reproduction du champignon, les mycotoxines ou substances chimiques associées aux spores ou vapeurs détectées à leur odeur caractéristique de moisis.  

Soulignons qu'il demeure difficile d'associer directement des symptômes ressentis par les occupants d'un bâtiment à un profil fongique révélé par les résultats d’analyse en laboratoire. Il est plus judicieux d’avoir l’avis d’un médecin à ce sujet. De plus, ces résultats ne peuvent être utilisés seuls pour déclarer une piètre qualité de l’air intérieur. Ils doivent être combinés aux observations in situ, et leur interprétation dépend de la précision des analyses conduites. Néanmoins, aucune contamination fongique ni accumulation d’eau la favorisant ne devrait être tolérée en milieu intérieur. En milieu intérieur, le principal élément déterminant la prolifération fongique est l’eau (infiltration, condensation, climat humide d'une plantation intérieure, etc.). Sans elle, il n’y a pas de croissance de moisissures possible. L’activité en eau (ou humidité) est donc l'élément le plus important à surveiller pour éviter une contamination.

Quelle est la méthode d'échantillonnage des spores de moisissures dans l'air?

Cette méthode est celle qui est mise de l’avant et proposée par Airtests Mattests 

Relevés microbiologiques d’air des spores de moisissures par Spores Trap. 

Les paramètres obtenus par ces prélèvements seront les GENRES, le DÉNOMBREMENT, la CONCENTRATION et l’ANNOTATION de la microbiologiste. 

Les spores de moisissures totales (viables et non viables) sont échantillonnées, permettant ainsi un décompte précis des particules fongiques totales dans l’air. Les échantillons d’air sont prélevés à l'aide d'une pompe électronique et d'une cassette de type Air-O-Cell, Allergenco-D ou de modèle équivalent. Cet échantillonneur de type trappe à spores pompe 75 litres (ou variable selon les conditions) d'air environnant à travers la cassette durant 5 minutes (ou variable). Cette cassette est munie d’une lame de microscope enduite d’une pellicule adhésive sur laquelle les particules présentes dans l’air prélevé y sont alors impactées. Les techniques de prélèvement s'appliquent aux spores de moisissures viables et non viables c’est-à-dire la quantité de spores totales.

Proportion des spores viables vs les non viables dans le compte total des moisissures

Cette méthode de calcul statistique est celle qui est préconisée par Airtests Mattests.

Il est important de savoir que la plupart des spores de moisissures, qu’elle soit viable et/ou non viable, soit considérées comme ayant un potentiel pathogène. En effet, même mortes, les spores peuvent provoquer des réactions allergiques. Lors d’une étude* réalisée sur une période de 2 ans, la collecte statistique des échantillons viables vs non viables a révélé la des écarts types aux ratios de 0.29 et 7.61 respectivement, affichant ainsi une valeur médiane de 3.95. Chez Airtests Mattests, d’après ce calcul statistique, nous attribuons une valeur par défaut indiquant que 40 % des spores échantillonnées sont composés de spores potentiellement viables et que par opposition, 60 % de la collecte de spores totales seraient ainsi non viables (non cultivables). 

*In a study it was found that the ratios between the total fungal spores collected by the Burkard sampler (Total counts) and the viable fungi collected by the Andersen sampler (Viables only) ranged between 0.29 and 7.61 Adhikari A., Sen M.M., Gupta-Bhattacharya S., Chanda S. (2004). Airborne viable, non-viable, and allergenic fungi in a 2-year study at five outdoor sampling stations. Science of the Total Environment.

Quelle est la méthode d'échantillonnage des spores de moisissures dans l'air?

Quelles sont les quantités d’échantillons requises pour une session de test d’air?

Quelles sont les quantités d’échantillons requises pour une session de test d’air?

Dans des lieux à vocation résidentielle, le prélèvement d’air au compte total d’une trappe à spores (la matrice de prélèvement) pourra rapidement confirmer l’état général des lieux évalués, qu’ils soient sains ou non. C’est ainsi que dans une zone échantillonnée, que ce soit une pièce spécifique ou pour le survol d’un étage entier, à la sortie des résultats d’analyse en laboratoire nous obtenons toute l’information nécessaire qui nous permettra de connaître l’état général d’une situation, qu’elle soit conforme ou problématique. 

La plupart des spores de moisissures, qu’elle soit viable et/ou non viable sont considérées comme ayant un potentiel pathogène, car mêmes mortes, les spores peuvent causer des réactions allergiques. 

Avec les informations obtenues à partir d’une matrice d’échantillons, nous sommes en mesure de déterminer l’état général des lieux; identification des genres, quantité relative et concentration. Au bout du compte, tout tient dans la capacité d’interprétation des valeurs obtenues par les rédacteurs des rapports et dans leur capacité à transposer les informations obtenues au milieu expertisé. Les informations obtenues sont colligées afin d’offrir un plan personnalisé permettant de connaître la suite des étapes à suivre, lorsqu’applicable.

Quelle est la méthodologie pour les échantillons de contaminants viables?

ÉCHANTILLONS VIABLES… mise en culture par incubation.

Lorsqu’Airtests Mattests justifie la prise d’échantillons de spores viables sur milieu de culture aux fins d’incubation, nous appliquons à la lettre les directives du MDDELCC qui recommandent une première mise en incubateur de 8 à 10 jours avec repiquage de 8 à 10 jours additionnels. Lorsque la mise en culture est réalisée dans le respect de la méthodologie, il faut s’attendre à recevoir les résultats généralement dans un délai de 3 semaines! Nous savons que certains laboratoires décident d’opter pour un compromis de 8 à 10 jours de temps d’incubation, faisant abstraction du respect de la méthode dictée par le Ministère de l’Environnement. Cependant, il est important de savoir avant d’opter pour ce type d’analyse que la finalité de tout ce processus sera l’éradication totale et définitive des contaminants fongiques en milieu intérieur, votre milieu intérieur! Passez à la vitesse supérieure avec Airtests Mattests, obtenez les vraies réponses à vos vrais problèmes, dès maintenant.

Quels sont les relevés des paramètres environnementaux?

Relevés des paramètres environnementaux (complémentaires aux tests d’air)

  • GAZ CARBONIQUE (CO2)
  • MONOXYDE DE CARBONE (CO)
  • HUMIDITÉ RELATIVE (HR)
  • HUMIDITÉ DES MATÉRIAUX (%)
  • TEMPÉRATURE RÉELLE (°C)
  • GAZ FORMALDÉHYDE (HCHO) – (Service optionnel)
  • COMPOSÉS ORGANIQUES VOLATILS (COVT) – (Service optionnel)
Comment connaître l'état de la qualité de l'air de l'environnement intérieur dans les lieux étudiés?
  • Conformité de la qualité de l’air intérieur, lieux considérés sains aux fins d’habitation.
  • Non-conformité des lieux à risque potentiel pour la santé des occupants.
  • État des conditions propices à la prolifération fongique
  • Recommandations, les étapes à suivre au besoin
  • Solutions permettant le maintien d’une bonne qualité d’air.

INCLUSIONS 

  • Prélèvement(s) d’air intérieur
  • Prélèvement d’air extérieur, étalon comparatif
  • Technicien(ne) formé(e) à l’échantillonnage
  • Équipements de mesure et pompes
  • Matrices de prélèvements spécifiques
  • Taux de gaz carbonique ppm CO2;
  • Taux d’humidité relative % HR;
  • Température réelle des lieux
  • Hygrométrie des matériaux
  • Photos de l’état des lieux
  • Photographies des procédés
  • Analyse en laboratoire certifié
  • Rapport de laboratoire certifié
  • Interprétation par pictogrammes
  • Conclusion vulgarisée, intelligible
  • Confirmation de salubrité (si applicable)
  • Guide de mises en garde et sécurité
  • Rapport structuré et complet au format PDF
  • Grille d’interprétation et compréhension
  • Guide des moisissures et incidence sur la santé
  • Description des étapes à suivre, options offertes
  • Guide de gestion des moisissures, décontamination
  • Compendium des moisissures et incidences pathologiques
  • Guide d’information en prévention de la contamination
  • Grilles des épreuves immunes diagnostiques en annexe

Services optionnels

  • Taux de gaz formaldéhyde / aldéhyde formique (CH2O / HCHO)
  • Taux des composés organiques volatils totaux (COVT)

Que sont les poussières en milieu de travail?

Les locaux abritant du matériel informatique doivent être nettoyés quotidiennement et avec une attention particulière afin d’éviter l’accumulation de poussières et un trop haut taux de particules en suspension dans l’air. Par exemple, pour laver le plancher, il est recommandé d’utiliser une serpillière humectée à l’eau claire, car les additifs présents dans les produits nettoyants peuvent endommager le matériel informatique. Les planchers surélevés, eux, nécessitent un entretien particulier, et un nettoyage annuel du plénum requiert l’expertise d’entreprises spécialisées afin de garder intacts les filtres des unités informatiques et d’assurer un niveau d’hygiène satisfaisant pour le personnel. À la surveillance que nécessite la poussière s’ajoutent les niveaux de température et d’humidité qui peuvent également occasionner des bris d’équipement, comme celles des autres agents de pollution atmosphérique qui peuvent provoquer une corrosion rapide et très dommageable du matériel informatique.

 

La poussière en suspension est-elle dangereuse?

Ces expositions peuvent provoquer de graves maladies pulmonaires comme la silicose. Cette maladie doit être obligatoirement déclarée par l'employeur si elle se manifeste chez un de ses employés. Le cancer du poumon peut également être une conséquence d'une exposition à la silice. Ces maladies sont associées à des expositions à des taux élevés de silice. Elles sont liées aux lieux où l'on pratique du sablage, des opérations de fonderies de sable et de coulée. Elles sont aussi associées aux mines, aux tunnels, à la coupe de ciment et à la démolition, aux travaux de maçonnerie et à la découpe du granit. L'apparition de maladies liées à la silice cristalline en milieu de travail est causée par l'inhalation provenant d'une exposition aux poudres et aux poussières de quartz présentes dans la zone où le travailleur respire. 

Les mesures de prévention ont pour objectif de réduire au minimum l’exposition des travailleurs à la silice cristalline par différents moyens : 

  • Quantification des contaminants par prélèvement et par analyse
  • Informations et formations offertes aux travailleurs par la SST
  • Maîtrise du produit et gestion des poussières par aspiration
  • Méthodologie de travail optimisé et performant
  • Calibration de la ventilation en milieu intérieur
  • Port d’équipement de protection respiratoire
Que sont les poussières totales / fraction respirables?

Les poussières sont des particules solides très fines qui demeurent en suspension dans l'air. Ce sont généralement des particules qui se détachent des matériaux, de tissus, d'aliments, de la peau, des poils d'animaux, de la fumée de combustion... Elles peuvent provenir de nos activités quotidiennes ou de l'environnement extérieur. La poussière est donc une accumulation de plusieurs composantes dont on ignore la composition. Il faut la faire analyser afin de connaître toutes les particules qui la composent. Par le système respiratoire, elles peuvent pénétrer à l'intérieur de l'organisme en fonction de sa taille. 

Les « poussières totales » ont des tailles variant de 10 à 100 microns et elles peuvent être retenues au niveau de la fosse nasale. Les poussières respirables dont la taille varie de 5 à 10 microns peuvent pénétrer dans la trachée, les poumons et les bronchioles. Elles peuvent aussi être avalées ou crachées par l'individu. Les poussières qui sont très fines (0,5 micron) peuvent se déposer dans les alvéoles pulmonaires. 

La poussière peut se retrouver dans les tapis, les tissus, les rideaux, les divans, les appareils de ventilation et leurs conduits, les foyers, la cuisine, les plinthes, les moulures... bref un peu partout dans le bâtiment. 

Risques pour la santé 

La poussière associée à une humidité inadéquate favorise la reproduction des acariens. Ces derniers peuvent provoquer des irritations cutanées, des allergies, des problèmes respiratoires... Les risques reliés aux poussières dépendent aussi du type dont il s'agit. On peut observer chez les individus différents effets tels que : 

  • Gêne respiratoire
  • Allergies
  • Effets toxiques sur l'organisme 
  • Lésions au niveau du nez 
  • Effets fibrogènes (ex. prolifération de tissus conjonctifs dans les poumons)
  • Cancer 

La dose que l'organisme va absorber varie en fonction de sa concentration et de la durée d'exposition au contaminant en question. Les risques de toxicité et l'intensité de la réaction sont proportionnels à l'absorption. L'état de santé et le bon fonctionnement des organes de l'individu peuvent également influencer le niveau d'intoxication à une substance. Généralement, les travailleurs qui fument le tabac voient les effets toxiques augmenter. La fumée de tabac peut augmenter les effets de la poussière sur les voies respiratoires puisqu'elle a déjà diminué l'efficacité des poumons ce qui ralentit leur nettoyage au niveau des cellules respiratoires. Par exemple, il a été démontré que le tabac et l'amiante et/ou la silice lorsque l'exposition est simultanée, créer une action synergique qui augmente les effets nocifs du contaminant.

Qu’est-ce que le décompte particulaire?

PM 1, PM 2.5 et PM 10 

Les particules sont des fragments sous forme liquide ou solide qui se retrouvent en suspension dans l'air. Ces particules peuvent être d'origine naturelle (érosion, volcanisme...) ou d'origine humaine (fumée, usure, etc.). Elles peuvent demeurer plus ou moins longtemps dans l'atmosphère selon leur nature. Elles sont produites lors de la combustion de combustibles et lors de processus industriels. Ces poussières contiennent de nombreux composés organiques tels que les sulfates, les nitrates, les hydrocarbures polycycliques... Elles peuvent également être composées de métaux comme le plomb, le zinc, le cadmium. Une part considérable de la concentration de PM (particulate matter) résulte des activités humaines, les poussières minérales, les sols agricoles soufflés par le vent, les COV provenant des véhicules, les procédés industriels et les solvants, les sulfates et les nitrates des centrales électriques et des transports. Les émissions naturelles de particules comprennent les feux de forêt, la poussière emportée par le vent, certaines particules minérales, les oxydes d'azote naturels (NOx) et certaines émissions de COV. 

 

Les particules totales (PT) sont des particules atmosphériques dont le diamètre maximal est d'environ 100 micromètres. Ces particules sont généralement retenues par les voies respiratoires supérieures du système respiratoire (nez, bouche) chez l'humain. 

Les PM10 désignent des particules de 10 microgrammes par mètre cube ou moins de diamètres (micromètres). Les PM10 sont généralement subdivisées en une fraction fine de particules de 2,5 microgrammes par mètre cube ou moins (PM2,5) et une fraction grossière de particules de plus de 2,5 microgrammes par mètre cube. Les PM10 sont appelées « poussières totales » et se trouvent près des routes et des industries poussiéreuses. Elles sont respirables et elles peuvent pénétrer dans les bronches. 

Les PM2,5 sont des « particules fines » présentes dans la fumée et le brouillard. Elles peuvent être émises des feux de forêt par exemple. Ils se forment également lorsque les gaz émis par les centrales électriques, les industries et les automobiles réagissent dans l'air. Ces particules peuvent pénétrer au niveau des alvéoles pulmonaires. 

Les PM1 sont des « particules très fines » qui peuvent passer la barrière alvéolo-capillaire. Elles possèdent un diamètre inférieur à 1,0 micromètre. 

Les particules supérieures à 2,5 micromètres sont plus grossières et elles retombent rapidement. Les plus fines peuvent rester en suspension dans l'air plus longtemps. Il est reconnu que plus les particules sont fines, plus elles peuvent être dommageables pour la santé puisqu'elles peuvent se rendre plus loin à l'intérieur de l'organisme. 

Est-ce que ces particules sont dangereuses?

L'exposition à ces particules peut causer divers problèmes de santé, y compris des maladies cardiaques et respiratoires plus sévères comme l'asthme, la bronchite, l'emphysème... Les enfants, les personnes âgées et les personnes souffrant de troubles respiratoires sont particulièrement sensibles. D'autres polluants atmosphériques toxiques peuvent se lier aux particules déjà présentes dans l'air, créant ainsi des risques supplémentaires pour la santé. Les particules peuvent également endommager la végétation, les matériaux et les bâtiments. Lorsque les matières particulaires sont déposées sur des métaux, du bois, de la pierre, des surfaces peintes et des tissus, elles peuvent causer une décoloration, en plus de la dégradation physique et chimique de ces matériaux. Les particules, ainsi que d'autres polluants atmosphériques, contribuent à réduire la visibilité et augmenter le smog. Elles peuvent s'accumuler sur les surfaces des plantes et s'infiltrer dans les sols, augmentant ainsi la vulnérabilité de la plante à la maladie. 

Les particules ont été classées en trois (3) catégories, les particules primaires, les particules secondaires et les particules remises en suspension. Les particules premières sont émises directement dans l'atmosphère par une émission de type anthropique ou naturelle. Les particules secondaires proviennent de réaction physico-chimique à partir d'autres polluants. Finalement, les particules remises en suspension sont des particules qui se sont déposées et qui retournent dans l'air après un mouvement d'air. 

Que sont les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)?

Les hydrocarbures aromatiques polycycliques, souvent abrégés en HAP, sont des constituants naturels du charbon et du pétrole. Ils peuvent aussi être issus de la combustion incomplète de matières organiques diverses. Dans l’environnement (air, eau, aliments…), on les trouve généralement liés aux particules issues de la combustion ou de l’usure des matériaux qui les contiennent, ou sous forme gazeuse dans l’air, pour les plus légers d’entre eux. Les HAP se présentent sous la forme de divers mélanges de plus d’une centaine de composés différents qui varient selon la source d’émission.

La présence en concentration trop élevée d’HAP en milieu de travail peut entraîner une baisse du rendement et de la performance du personnel. Ces sources d’inconfort ont une incidence directe sur le taux d’absentéisme (répercussions sur l’ensemble de la chaîne de production). Plusieurs normes de qualité de l’air ont été établies afin de protéger les humains contre les différents polluants susceptibles de nuire à leur santé. Les symptômes les plus communs sont les maux de tête, les irritations cutanées et les difficultés respiratoires. 

L’une des raisons ayant conduit au classement des hydrocarbures aromatiques volatils (HAP) dans la liste des polluants prioritaires de l’Agence de protection de l’environnement (E.P.A.) est le caractère toxique de certains d’entre eux. Ce sont des molécules biologiquement actives qui, une fois absorbées par les organismes, se prêtent à des réactions de transformation sous l’action d’enzymes conduisant à la formation d’époxydes ou de dérivés hydroxyles… Les HAP peuvent aussi entraîner une diminution de la réponse du système immunitaire, augmentant ainsi les risques d’infection.

 

  • HAM Hydrocarbures Aromatiques Monocycliques
  • HAP Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques, 30 paramètres
  • Hydrocarbures pétroliers des chaînes de C2 à C50
  • C10 — C50 pour le mazout (huile à chauffage)
  • C2 — C28 pour l’huile à moteur (lubrifiant auto)
  • C2 — C20 pour le diesel (véhicule automobile)
  • C2 — C10 pour la gazoline (essence automobile)

 

Alcanes : Les alcanes sont des hydrocarbures. Ils ne contiennent que des atomes de carbone (C) et d’hydrogène (H). Les atomes de ces composés sont unis par des liaisons simples sous la forme CnH2n+2, où n’est un entier naturel (éthane C2H6, propane C3H8 ou butane C4H10), pour les alcanes dont la structure est linéaire. Les alcanes proviennent essentiellement des produits pétroliers. En règle générale, les alcanes sont peu réactifs et participent moins que d’autres COV à la formation de l’ozone.

Alcènes et alcynes : Les alcènes sont des hydrocarbures insaturés, caractérisés par au moins une double liaison entre deux atomes de carbone. La formule brute est CnH2n, où n’est un entier naturel pour les composés aliphatiques. Ils sont principalement utilisés dans l’industrie chimique. Les alcènes sont formés lors du raffinage du pétrole et sont plus réactifs que les alcanes, en raison de la double liaison. Les alcynes se caractérisent par une triple liaison entre deux atomes de carbone. La formule de cette famille d’hydrocarbures linéaires est CnH2n-2. Les alcynes sont très réactifs.

Aldéhydes et cétones (composés carbonylés) : Les aldéhydes sont des composés organiques insaturés obtenus à partir d’un alcool qui a perdu un atome d’hydrogène (alcool déshydrogéné). Leur formule brute est CnH2nO. Ces composés sont formés par la combustion incomplète des carburants et du bois. Les cétones sont des composés chimiques dérivés d’un alcool par la perte de deux atomes d’hydrogène. Leur formule brute est CnH2nO ou n > 2. Hydrocarbures aromatiques : Les hydrocarbures aromatiques sont des hydrocarbures contenant au moins un noyau benzénique. 

Hydrocarbures halogénés : Cette dénomination recouvre les hydrocarbures chlorés, bromés et fluorés. On trouve ces COV dans l’air en raison, notamment, de leur utilisation comme solvants. Leur présence peut aussi être due à leur utilisation comme intermédiaires de synthèse (dans la fabrication d’insecticides et de matières plastiques), comme retardateurs de flamme (dérivés bromés), comme fluides frigorifiques ou comme fluides propulseurs des générateurs d’aérosols. Ces composés sont plutôt stables et peuvent demeurer longtemps dans l’atmosphère. 

Comment détecte-t-on les hydrocarbures aromatiques polycycliques?

Tests de base qui détecte près de 30 composantes :

  • Dibenzo (a,l) pyrène
  • Dibenzo (a,i) pyrène
  • Dibenzo (a,h) pyrène
  • D12-Benzo[a]pyrène
  • 2-Chloronaphtalène 0
  • Benzo (c) phénanthrène
  • Benzo (b) fluoranthène
  • Benzo (k) fluoranthène
  • Benzo (j) fluoranthène
  • 7,12-Diméthylbenzo (a) anthracène
  • 3-Méthylcholanthrène
  • D10-Fluorène
  • D10-Pyrène
  • D12-Benzo(a)pyrène
  • Naphtalène
  • Acénaphthylène
  • Acénaphtène
  • Fluorène
  • Phénanthrène
  • Anthracène
  • Fluoranthène
  • Pyrène
  • Benzo (a) anthracène
  • Chrysène
  • Sommation benzo (b, j et k) fluoranthènes
  • Benzo (a) pyrène
  • Indéno (1,2,3-cd) pyrène
  • Dibenzo (a,h) anthracène
  • Benzo (g,h,i) pérylène

La détection de gaz dangereux ou toxiques pour la santé est-elle possible?

Cette détection peut se faire à l’aide de tubes réactifs colorimétriques, de tubes dosimétriques. Les tubes réactifs colorimétriques sont des dispositifs de mesure ponctuelle de gaz. Ces tubes sont spécifiques pour un gaz en particulier. Ils mesurent en quelques secondes la concentration précise d’un gaz présent dans l’air. Ce système de mesure nécessite une pompe manuelle afin d’effectuer l’échantillonnage. Ce type de dispositif est généralement utilisé afin de déterminer la présence de gaz toxiques ou asphyxiants. Les tubes dosimétriques permettent de mesurer les valeurs moyennes d’exposition (VME). Ils permettent donc d’évaluer la présence d’un gaz sur une durée déterminée selon les besoins. Des appareils électroniques de haute technologie sont également disponibles afin de détecter la présence de différents gaz dans l’air.

Quels sont les gaz dangereux ou toxiques?

Méthane (CH4)

Le méthane est un gaz incolore, inodore et inflammable. Généralement, on y rajoute un agent odorant afin de permettre sa détection lors de fuite de gaz. Il s'agit d'un gaz à effet de serre (GES). En 2005, au Québec, il représentait 12,1 % des GES rejetés dans l'air. Les gisements fossiles sont les principales sources de méthane. Il provient donc de la décomposition de la matière organique qui s'est produite pendant des millions d'années. Il compose ce qu'on appelle le « gaz naturel ». Sa composition varie en fonction de la nature des matières organiques fossilisées et des conditions physico-chimiques du milieu. Par exemple, au Québec, le gaz naturel utilisé est composé de 95,4 % de méthane, 1,8 % d'éthane, 1,9 % d'azote, 0,7 % de dioxyde de carbone et de 0,2 % d'un mélange d'hydrocarbures simple comme le butane, le propane et l'isobutane. On retrouve le gaz naturel un peu partout dans les secteurs domestiques, industriels et agricoles. Il est principalement commercialisé sous forme de gaz comprimé. 

Le méthane est utilisé dans l'industrie chimique pour la synthèse ou fabrication de nombreux produits dont :

  • L'acétylène
  • Le méthanol
  • L'éthanol
  • L'ammoniac
  • Le chloroforme
  • L'acide cyanhydrique
  • Le chlorure de méthyle
  • Le chlorure de méthylène
  • Le noir de carbone
  • Le méthane est aussi utilisé dans divers procédés, tels que :
  • La production de dépôt chimique en phase vapeur de films de carbure et de diamant.
  • La fabrication de protéines synthétiques.

En milieu de travail, l'exposition au méthane se fait principalement lorsqu'il est à l'état gazeux. Le méthane est un gaz asphyxiant puisqu'il remplace l'oxygène dans l'air lorsqu'il est absorbé par l'organisme.

Chlore (Cl)

Le chlore gazeux est utilisé comme agent désinfectant et stérilisant dans le traitement des eaux. Il sert aussi de matière première pour la synthèse de nombreux composés organiques et inorganiques. Au Québec, il a été utilisé longtemps comme agent de blanchiment pour les pâtes et papiers. L'exposition la plus fréquente à ce gaz survient à la suite d'un mélange accidentel ou lors de l'ouverture de contenants d'hypochlorite de calcium solide ou d'acide trichloroisocyanurique (chlore de piscine en granules). Le chlore est très toxique et il peut être mortel en cas d'inhalation. Il est corrosif pour les voies respiratoires. Lorsqu'un individu subit une exposition sévère à court terme des effets à long terme sur les voies respiratoires peuvent être observés. Le chlore est également corrosif pour la peau et les yeux provoquant des brûlures.

Dioxyde de chlore (ClO2)

Le dioxyde de chlore est principalement utilisé comme agent blanchissant dans l'industrie des pâtes et papiers. Il peut aussi être utilisé (usage restreint) : 

  • Dans le blanchissement de fibres textiles;
  • Comme désinfectant dans plusieurs usines d'eau potable
  • Dans l'industrie alimentaire pour le contrôle des microbes
  • Dans les champs pétrolifères pour enlever des biofilms, contrôler les odeurs ou neutraliser certains composés

En milieu de travail, l'exposition au dioxyde de chlore se fait surtout par inhalation ou par contact cutané avec le gaz. Le dioxyde de chlore est irritant et corrosif pour la peau, les yeux, les voies respiratoires et digestives. Généralement, la gravité des symptômes varie selon l'exposition (durée de contact, concentration du produit, etc.). Le dioxyde de chlore peut provoquer de graves brûlures, des ulcères, de la nécrose ou des cicatrices qui peuvent être permanentes sur la peau. Généralement, les brûlures ou lésions aux yeux sont irréversibles jusqu'à provoquer une cécité (aveuglement). Lorsque ce gaz pénètre les poumons, il peut causer de l'œdème pulmonaire (principalement toux et difficultés respiratoires) qui se manifeste souvent après un certain temps pouvant aller jusqu'à 48 heures.

Formaldéhyde (CH2O)

Le formaldéhyde est un gaz incolore couramment utilisé dans le monde entier en guise de désinfectant et d’agent de conservation. Il est également employé dans de nombreux produits d’entretien et dans certains matériaux de construction. Lorsqu’il est présent à des niveaux élevés dans l’air, il dégage une odeur âcre. Le formaldéhyde se retrouve à de faibles taux dans tous les immeubles. Le formaldéhyde est un irritant. Une exposition à court terme à des taux élevés de formaldéhyde peut causer des sensations de brûlure aux yeux, au nez et à la gorge. L’exposition à long terme à des taux modérés de formaldéhyde peut être associée à des problèmes respiratoires et à des allergies, en particulier chez les enfants.

Monoxyde de carbone (CO)

Ce gaz toxique est invisible, inodore et il n'irrite pas. Il est donc impossible de détecter sa présence dans l'air sans un appareil de détection. Il est donc fortement conseillé d’installer des avertisseurs de CO dans les maisons possédant des appareils à combustion. Le monoxyde de carbone (CO), provenant du fonctionnement d’une voiture dans un garage ou encore d’un appareil de chauffage défectueux, est un gaz toxique redoutable en raison de ses propriétés asphyxiantes. Il s'accumule rapidement dans le sang et empêche l'oxygène d'être transporté par les globules rouges et ainsi de bien oxygéner l'individu. 

  • Légère exposition : maux de tête, écoulement nasal, irritation des yeux, symptômes de type grippaux, etc. 
  • Moyenne exposition : somnolence, étourdissement, vomissement, désorientation, confusion, etc. 
  • Forte exposition : évanouissement, lésion cérébrale, mort.

Le dioxyde d’azote (NO2)

Ce gaz peut être présent dans le milieu intérieur par l'utilisation d'appareils à combustion. Il peut aussi être produit par un véhicule qu'on laisse fonctionner dans un garage. Le dioxyde d'azote peut aggraver les symptômes d’asthme, réduire le bon fonctionnement du système respiratoire (toux, respiration sifflante) ... La meilleure prévention consiste à entretenir adéquatement les appareils sur une base annuelle et à éviter d’utiliser des appareils à combustion dans des espaces clos, non ventilés ou même mal ventilés. L'exposition au dioxyde d'azote en milieu de travail est causée principalement par ses vapeurs. Certains secteurs de l'industrie peuvent contribuer à l'émission de dioxyde d'azote dans l'air. Les travailleurs impliqués dans ces secteurs d'activités sont sujets à une exposition importante :

  • L’emploi d'explosifs nitrés dans les mines et sur les chantiers hydroélectriques;
  • L'incinération des ordures dans les incinérateurs et les cimenteries;
  • L'utilisation d'appareils de chauffage au charbon, au gaz ou à d'autres hydrocarbures;
  • La fermentation de grains entreposés en silo.

Gaz carbonique (CO2)

Le dioxyde de carbone, un gaz incolore et inodore, est un constituant normal de l’atmosphère que l’on retrouve à des concentrations variant de 350 à 400 ppm. Dans le milieu intérieur, le gaz carbonique est principalement produit par les occupants eux-mêmes. La concentration du CO2 dans l’air pourra, sous certaines conditions, être un bon indicateur de l’efficacité du système de ventilation; elle est exprimée en partie par million (ppm). Pour obtenir une qualité d’air intérieur acceptable, il est recommandé que les taux de CO2 ne dépassent pas 700 ppm de plus que les taux observés à l’extérieur. Le CO2 n’est toxique qu’à des concentrations élevées (la norme ASHRAE 62-1989 (Ventilation for Acceptable Indoor Air Quality) recommande un taux de ventilation minimal de 10 litres/seconde par personne pour assurer la qualité de l'air (QAI) dans les bureaux; ce taux peut être obtenu par la méthode de ventilation. La norme ASHRAE propose également une autre méthode : la procédure QAI, elle consiste à utiliser des concentrations acceptables de certains contaminants afin d’obtenir une bonne QAI. Dans le cas d’un taux d’occupation courant et d’activités normales, le taux de ventilation extérieur minimal de 10 litres/seconde par personne donnerait une concentration de dioxyde de carbone de 850 ppm dans un état stable de l’espace occupé. Un état de malaise prononcé se traduit par une nette difficulté à respirer et apparaît lorsqu’on atteint une concentration de 10 000 ppm de CO2; notez que cet état d’inconfort varie beaucoup d’une personne à l’autre.

Sulfure d'hydrogène (H2S)

Le sulfure d'hydrogène est un gaz dangereux. Il se forme naturellement lors de la décomposition de la matière organique et lors de procédés industriels. En faible concentration, il a une odeur d'œufs pourris. Par contre, l'odorat des travailleurs n'est pas un indicatif de la concentration de ce gaz dans l'air. Lorsqu'il est inhalé, il peut se rendre dans la circulation sanguine. Un empoisonnement peut se produire lorsque les concentrations sont trop élevées, empêchant le corps de bien l'éliminer de façon naturelle. Une exposition à des niveaux faible de sulfure d'hydrogène occasionne des maux de tête, des étourdissements, une perte d'équilibre, de l'agitation, de la nausée et de la diarrhée. Une exposition chronique à de faibles concentrations peut provoquer une intoxication chronique dont les symptômes sont un ralentissement du rythme cardiaque, de la fatigue, de l'insomnie, des sueurs froides, des infections oculaires, une perte de poids... Lorsque l'intoxication est détectée à temps, l'individu peut être traité et les effets seront réversibles. Lorsqu'il y a une intoxication aiguë, certains individus peuvent avoir des symptômes à long terme comme la perte de mémoire, la dépression et la paralysie de certains muscles faciaux. Les travailleurs qui sont généralement exposés à ce gaz sont ceux qui travaillent dans les égouts, dans les usines d'assainissement des eaux usées... De plus, les travailleurs en excavation qui font des travaux dans des zones ouvertes à forte teneur en matières organiques (marécages, sites d'enfouissement) peuvent être exposés. Autres exemples de gaz

  • Acide chlorhydrique (HCl)
  • Fluorure d'hydrogène (HF)
  • Ammoniac (NH3)

Nous pouvons identifier la présence de 400 gaz différents en milieu industriel.